Everdell

J’ai une profonde affection pour Everdell avec ses illustrations absolument charmantes. Le jeu mélange avec habilité le placement d’ouvriers, de la gestion de ressources et le tableau de cartes.

J’adore observer ma ville prendre forme sous mes yeux, tout en voyant mon moteur d’actions gagner en puissance.

Au début de la première saison, on a l’impression de ne pas accomplir grand-chose, puis les combinaisons commencent à se mettre en place doucement.

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la nécessité de faire des choix, car nous sommes contraints de n’inclure que 15 cartes dans notre tableau, alors que l’envie de tout intégrer est forte.

L’interaction entre les joueurs est également un peu présente, que ce soit à travers les bâtiments ouverts, les emplacements convoités sur le plateau que l’on se dispute, les cartes de la prairie accessibles à tous, ou la compétition pour les événements.

Everdell offre une remarquable variété de parties grâce à la diversité des pouvoirs des cartes, des emplacements d’actions, des événements, et à sa multitude d’extensions, qui sont nombreuses, pour ne pas dire très nombreuses.

En somme, vous l’aurez compris, j’adore Everdell pour son thème apaisant, ses illustrations magnifiques, et son gameplay à la fois simple et efficace. Un indispensable dans une ludothèque.

Everdell fait partie de ses jeux mythiques dont on a attendu (bien trop longtemps) une "vraie" version française qualitative à la hauteur de la légende.

Pourtant, de prime abord, ce jeu de pose d'ouvriers et de construction de village animalier gambade sur des chemins mécaniques déjà bien labourés en large et en travers. Et son rythme lent (surtout en début de partie) décevra sans nul doute les joueurs avides de course effrénée à la réalisation du meilleur moteur à points.

Mais il y a vraiment quelque chose de magique qui se dégage d'Everdell, bien aidé par une thématisation époustouflante, soucieuse du moindre détail et qui transpire par tous les pores de son matériel et de ses illustrations.

Fort de règles épurées mais parfaitement rôdées, d'une variabilité affirmée permise par ses différentes combinaisons de cartes et d'objectifs différentes, Everdell fait partie de ces jeux incontournables, à la fois magnifiques, gratifiants et ultra-rejouables, où vous aurez l'impression à chaque partie d'écrire une nouvelle page d'histoire d'un conte enchanteur... dont vous êtes le héros !

Vous souhaitez lire un avis plus complet ? https://depuncheur.fr/critiques-jeux/everdell

Les premières parties laissent apparaitre un jeu de combinaisons de cartes plutôt froid, associé à de la pose d’ouvriers classique. Malgré ce manque d’originalité, le jeu est très plaisant. La grande fluidité des tours de jeu explique certainement ce goût de reviens y très prononcé. Pourtant, tout n’est pas si limpide. Il faut avoir de bonnes lunettes pour décrypter les textes expliquant les capacités et autres prérogatives des cartes en jeu. Et l’essentiel du titre tient dans ces associations de cartes. Il est ainsi impossible de voir en un coup d’œil ce qui me serait bénéfique ou inversement ce qui pourrait enquiquiner les adversaires. Et cela ne s’arrête malheureusement pas au manque de pictogramme… L’arbre, aussi joli soit-il, est clairement inutile mais gène également la lisibilité des objectifs de parties. Ainsi, la connaissance parfaite des nombreuses cartes semble indispensable au plaisir que peut assurément procurer EVERDELL. Effectivement, la grande accessibilité de ses règles du jeu est un atout considérable pour encourager les plus réfractaires aux jeux de « combos ». L’introduction de pose d’ouvriers et de gestion de ressources rend certainement l’expérience plus douce. Les parties sont relativement rapides et rythmées par les passages des joueurs d’une saison à une autre.