Lorsqu'il a été lancé, le Surcouf était le plus grand sous-marin du monde, dépassé seulement pendant la Seconde Guerre mondiale par le sous-marin japonais de classe I-400.
Son rôle est celui d'un raider commercial et sa conception est destinée à maximiser cette mission. Il avait une autonomie de 10 000 milles, pouvait naviguer pendant 90 jours et était équipé d'un hydravion Besson MN-411 dans un hangar à l'arrière de la tour pour rechercher des victimes et repérer sa batterie principale.
Son équipement de torpilles comprenait quatre tubes internes à l'avant, un support quadruple entraînable à l'arrière et un second support quadruple entraînable à l'arrière équipé de torpilles légères. Il disposait même d'une cale-prison pouvant accueillir jusqu'à 40 captifs. Cependant, l'aspect le plus frappant de sa conception était l'inclusion d'une tourelle spéciale et étanche à l'avant de la tour qui portait deux canons de marine de huit pouces.
Surcouf était un navire de conception très complexe, en proie à des problèmes mécaniques. Il était difficile, lent à plonger et roulait mal à la surface par mer agitée. Il était également si bas par rapport à l'horizon que la portée effective de ses canons de 8 pouces était fortement réduite. Lorsque la guerre éclate, Surcouf se trouve dans les Antilles françaises et lorsqu'il rentre à Brest, il a besoin de réparations. Lorsque la France tombe, Surcouf s'échappe en Angleterre, où il est saisi par des marins britanniques. Il est ensuite remis aux Français libres qui le considèrent avec fierté, tandis que l'amirauté britannique le considère, peut-être injustement, comme une blague.
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