C’est encore du tout bon chez Ghost Dog Games après Myriades, Rainbow 7.
Repris de la gamme des Print and Play de chez Superlude comme il l’avait fait avec Tribunal 1920, Antoine Davrou a le nez fin de sortir en version boutique ce jeu de Scott Almes, l’auteur des Tiny Epic, Boomerang et autres Almanach.
Un jeu de pose de carte fluide, joli, stratégique et malin au niveau du scoring.
Un jeu qui tout de suite plait avec son thème qui met en avant la quête de l’harmonie entre la nature tahitienne et l’Homme.
Tout est bien optimisé, ou en tout cas à optimiser car c’est de cela qu’il s’agira.
Car une partie de Motu c’est un peu de programmation, d’anticipation, d’observation avec des choix d’objectifs liés à la présence plus ou moins importante de ressources de l’île que nous tentons d’harmoniser. Et même si courir plusieurs lièvres à la fois c’est le plus souvent s’essouffler pour rien, le vainqueur sera celui qui aura le mieux géré, optimisé tous ces objectifs, dans l’ordre qu’il pense être le meilleur.
Et quelle satisfaction d’arriver à harmoniser son île de la plus belle des manières : de belles plages, beaucoup de ressources, des volcans au loin prêts à manifester leur puissance dévastatrice ou protectrice, des totems éparpillés ça et là pour être en contact avec la nature et une rencontre qui vous servira jusqu’au bout de la partie, si vous savez la révéler au bon moment.
On en vient même à regretter des parties qui, tellement fluides, stratégiquement très accessibles, et qui peuvent amener pas mal de réflexion, paraissent se finir trop vite. Mais c’est le jeu !
Allez, à vos sagaies, on part en chasse …
https://undecent.fr/2023/08/20/test-motu-lharmonie-tahitienne-tient-maintenant-dans-une-boite/