Le plateau représente votre espace de conversation, et vos pions représentent vos idées. Le but du jeu est simple : relier 3 de vos idées à la suite n'importe où sur le plateau. C'est ce qu'on appelle une conclusion.
À tour de rôle, vous placez vos idées sur le plateau, à condition que les nouvelles tuiles ne puissent être placées que dans les neuf cases centrales. Chaque tuile a une case qu'elle cible avec un effet unique. Si elles sont placées correctement, les tuiles d'un joueur peuvent pousser ou tirer les tuiles du joueur adverse. Les tuiles déplacées peuvent également pousser les tuiles voisines ou même entrer dans l'espace cible des tuiles précédemment placées par le joueur actuel, ce qui déclenche des réactions en chaîne. Les tuiles qui sont finalement poussées hors du plateau sont rendues au joueur qui les possède. Le jeu se termine lorsqu'un seul joueur a atteint la Conclusion : trois de ses tuiles connectées en ligne, horizontalement, verticalement ou en diagonale.
Philosophy ressemble souvent plus à un puzzle qu'à un jeu compétitif, car l'état du plateau devient de plus en plus complexe et change entre les tours. Le thème calme, les mécanismes simples, les décisions difficiles et la production de qualité supérieure se conjuguent pour offrir une expérience de grande qualité aux joueurs passionnés comme aux joueurs occasionnels.
Les extensions vous permettront de jouer à 3 ou à 4 joueurs.
Thème(s) | Abstrait | |
Langue(s) | Anglais, Allemand | |
Mécanisme(s) | Placement | |
Création | Galen Goodwick | |
Illustrations | Natalie Dombois | |
Note globale | 4 | |
Format | Boutique (version Retail) | |
Éditeur | Quality Beast | |
EAN | 099451119416 |
Extension(s)
Ce jeu est conseillé par 1 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
L’esthétique de Philosophy privilégie l’épure, parfois jusqu’à l’excès. Les pictogrammes sur les pions, censés différencier les pouvoirs, manquent de lisibilité et peuvent prêter à confusion – un choix discutable pour un jeu qui nécessite déjà une concentration importante. Les pions en plastique, bien que plaisants au toucher avec leur aspect de galets polis, laissent un sentiment mitigé face à leur matériau. La palette de couleurs pastels apporte néanmoins une touche apaisante bienvenue.
Le livret de règles, avec ses 24 pages richement illustrées d’exemples, fait l’effort d’être exhaustif. Le thème philosophique, bien qu’évoqué, reste superficiel – une abstraction qui reflète peut-être involontairement la nature conceptuelle de la discipline.
Philosophy souffre d’un paradoxe : en voulant intellectualiser ses mécaniques, il perd en accessibilité et en plaisir de jeu. La dissonance entre le thème philosophique – basé sur l’échange d’idées – et le gameplay orienté confrontation crée une rupture conceptuelle difficile à ignorer. Pour les amateurs de duels tactiques, Boop! offre une expérience similaire mais plus épurée et ludique.
Philosophy réussit le tour de force de rendre un débat philosophique encore plus complexe qu’il ne l’est déjà – et ce n’est pas peu dire ! Un jeu qui aurait gagné à méditer le célèbre ‘Connais-toi toi-même’ pour trouver son véritable public.
Bof bof.
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