L'Antre du Wookie

4/5

Apiary - Extension Agrandir la Ruche

Avis : Apiary Agrandir la Ruche est autant inutile qu’indispensable. Elle ne change rien à l’excellent Apiary, apporte juste un peu plus de variété mais une fois intégrée au jeu, on ne joue plus qu’avec elle tant elle varie, d’autant plus, toutes les parties. Elle est évidemment très facile à intégrer au jeu de base puisqu’elle ne nécessite aucune règle supplémentaire. De plus, elle rend certains éléments, comme les fermes, beaucoup plus amusants car elles changent du jeu de base. Les 7 nouveaux plateaux ruche sont les ajouts que j’ai préférés car ils apportent des nouvelles façons de jouer à cet excellent Apiary.

5/5

Cthulhu Tenebris

Avis : Comme à leur habitude, les XII singes nous offrent ici un matériel d'une grande qualité, tant au niveau du livre-objet qui est somptueux (illustrations de qualité, aides de jeux à la fois très résistantes, esthétiques et utiles), que des scénarios bien ficelés. On est ici sur une revisite du mythe de Cthulhu sur fond de trame historique, à l'ère médiévale, en l'an 870. Folklore et ambiance lovecraftienne se mêlent pour nous livrer un univers unique, où l'horreur cosmique s'entrelace avec les réalités d'une époque marquée par les conflits religieux, politiques et sociaux : un cadre absolument passionnant aussi bien pour les férus d'Histoire que pour les amoureux de Lovecraft !

2/5

Peacemakers: Horrors of War

Avis : Que j’aurais aimé adorer ce jeu ! Le pitch, le matériel, la mise en place et le rangement rapide, les règles tenant sur 4 pages… tout me paraissait prometteur. Malheureusement, le rythme du jeu m’a paru lent, morne, poussif. Je n’ai pas accroché aux différentes actions de nos « émissaires » de la paix. Trop répétitives (pour les cartes d’actions par exemple) et trop systémiques pour moi. Lorsqu’à chaque fin de tour on se demande « ce n’est pas encore fini ? », ce n’est jamais très bon… Un autre jeu me vient en tête immédiatement en comparaison sans que je puisse expliquer pourquoi. Là où Oltréé réussissait à nous plonger dans la peau de patrouilleurs chargés de résoudre tous les maux de leur région sous une pression constante, nous avons ici quelque chose s’en approchant mais ne parvenant pas à me donner envie d’y retourner. Peacemakers Horrors of War, c’est mignon, c’est intelligent mais non, je n’accroche pas du tout. Pas de souffle épique. Juste une équipe de sabotage, même pas « badass », chargée de bloquer les actions des deux (ou trois) factions en présence pour les démotiver et leur faire arrêter la guerre. Bof, bof, bof… Le jeu n’est pas mauvais sur le papier, mais il ne me correspond pas du tout en pratique. J’ai eu l’occasion de voir certaines critiques excellentes à son sujet mais je n’ai pas trouvé ce qui motivait cet engouement… Ce sera donc à vous de voir si Peacemakers Horrors of War peut correspondre à vos attentes. Personnellement, je ne compte pas y revenir.

4/5

Long Story Short : Carmen et Carlos

Avis : Long Story Short Carmen et Carlos est un aventure émouvante et originale dans laquelle vous devrez rassembler deux amoureux séparés par la mort lors du Dia de Muertos.Vous devrez pour cela dévoiler les cartes du jeu une à une. A chaque nouvelle carte, un unique mot vous invitera à choisir une action parmi deux, pour avancer dans l'histoire. Vendu moins de 6€ et tenant dans la main, Long Story Short se base sur une mécanique simple mais originale. Titre d'une nouvelle gamme, j'ai beaucoup aimé ce scénario particulier qui saura vous émouvoir si vous parvenez à vous laisser porter par l'histoire et si votre imaginaire s'en empare. Je pense que c'est un jeu qui plaira énormément à certains joueurs et en laissera d'autres sur le carreau, selon si vous êtes prêts à vous embarquer sans retenue dans ce concept particulier.

3/5

3 Secondes ! (pas plus)

Avis : Dans la même lignée que 5 Millimètres, 3 Secondes, deuxième entrée de la gamme de l’éditeur japonais, localisée par Iello, mettra vos nerfs à l’épreuve durant 3 secondes seulement, sur des questions d’ordre cérébral ou des défis physiques. Petit conseil : si vous jouez avec les cartes “physiques”, privilégiez une partie avec des joueurs jeunes, car il y a fort à parier que mamie ou papi ne réussiront pas à enchaîner deux squats en moins de 3 secondes ????. Les règles s’apprennent très rapidement, bien plus vite que dans le précédent jeu de la gamme, et l’ambiance s’installe immédiatement grâce au système d’enchères qui apporte une belle dose de dynamisme aux parties. Cependant, on se lasse assez vite. On commence par une partie test pour s’assurer que tout le monde a bien assimilé les règles, puis on se limite généralement à 2 ou 3 parties au maximum. C’est amusant, mais rien d’exceptionnel : parfait durant l'apéro. En fin de compte, on pourrait dire qu’il est parfois plus divertissant de voir quelqu’un rater un défi que de jouer réellement au jeu. Mais si vous l’avez acheté et qu’il ne vous convainc pas, tout n’est pas perdu : vous possédez désormais un objet déco très tendance à exposer sur votre bureau.

5/5

Dorfromantik – Sakura

Avis : Du point de vue du gameplay, il n’y a pas de révolution dans Dorfromantik Sakura, celui-ci reste classique pour la gamme. Des tuiles à placer, des tâches à remplir, les joueurs et joueuses habitué(e)s seront ici en terrain connu. Mais Dorfromantik Sakura n’est pas un simple lifting à la sauce teriyaki de Dorfromantik. Il y a de vraies nouveautés, avec des tuiles et des tâches différentes de Dorfromantik ou Dorfromantik Duel, et quelques mécanismes supplémentaires, comme les temples ou les possibilités offertes par certaines cartes de modifier la difficulté d’une tâche. Le jeu introduit également un nouveau concept avec les fleurs de cerisiers, qui sont gagnables au cours de la partie (en parallèle des points normaux), et permettent d’avancer sur un autre chemin au cours de la campagne. Ce chemin débloque des capacités et des cartes différentes, et il faudra le compléter pour débloquer les dernières tuiles de la campagne, en plus du chemin normal. Il faudra donc jouer sur deux tableaux : celui des points, pour compléter la partie « classique » de la campagne qui permet d’ouvrir des enveloppes et boîtes et de récupérer de nouvelles tuiles, et la partie « Sakura », avec les fleurs de cerisiers. Cela ajoute une certaine complexité et de nouvelles occasions de discuter de la meilleure stratégie. Par ailleurs, certaines cartes débloquables sur le chemin sakura sont à usage unique, et il faudra les racheter à la fin de la partie pour les utiliser dans la partie suivante. L’achat se fait en… fleurs de cerisiers. Il va donc falloir choisir entre avancer dans la campagne ou racheter les cartes, bien utiles pour se sortir d’un mauvais pas… Dorfromantik Sakura est, à mon avis, un peu plus difficile que Dorfromantik ou Dorfromantik Duel. Il y a plus d’éléments à gérer et à ne pas oublier, au risque de ne pas gagner tout ce à quoi on a droit. Il est facile d’oublier de prendre les jetons cerisiers, ou de ne pas penser à la tuile « gratuite » offerte par les temples. Le nombre important de possibilités offertes par le jeu sera clairement apprécié par les joueurs ou joueuses expérimenté(e)s, mais peut, selon moi, créer un sentiment de surcharge pour les novices. Il ne faudra sans doute pas commencer par Dorfromantik Sakura, ou alors avec un accompagnement. Il serait dommage de se dégoûter d’un concept si passionnant. Une autre raison de ne pas commencer par Dorfromantik Sakura se trouve au niveau des règles et explications. Certains raccourcis sont pris, qui peuvent dérouter les personnes ne maîtrisant pas les règles de base, et peuvent également causer quelques nœuds au cerveau des plus chevronné(e)s. Je pense par exemple à la condition de déblocage de la carte « Bathing monkeys », qui n’est pas vraiment claire comme de l’eau de roche à la première lecture… C’est un peu dommage, cela donne une impression de relâchement de la part des auteurs.Mais cela ne suffit pas à diminuer l’intérêt de Dorfromantik Sakura. Jeu familial, il trouvera grâce auprès de tous types de public, pour des parties plus ou moins longues, avec un mode campagne fortement addictif. Attention quand même au niveau de difficulté : à conseiller aux personnes connaissant déjà Dorfromantik, ou à jouer avec une table mixte.Toujours aussi bon, avec une esthétique encore plus réussie qu’avant ! Dorfromantik Sakura est comme un jardin zen : plus vous y consacrez du temps, plus il révèle sa beauté. Et contrairement à un vrai jardin japonais, pas besoin de ratisser le gravier !