Thème(s) | Animaux, Afrique, Economie | |
Langue(s) | Français | |
Mécanisme(s) | Placement d'ouvriers, Ressources | |
Création | Uwe Rosenberg | |
Illustrations | Andy Elkerton | |
Note globale | 4.9 | |
Éditeur | Lookout | |
EAN | 3558380109822 |
Rangements
Ce jeu est conseillé par 2 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Dans Atiwa, vous développez une petite communauté au Ghana, tout en gérant les populations de chauves-souris. Passionnant, pertinent !
Chaque année, depuis... 1624 (?) environ, l’auteur allemand Uwe Rosenberg sort un gros jeu pour Essen. Avec Atiwa, sa nouvelle galette, 2022 ne déroge pas à la règle.
Atiwa est du « pur Rosenberg ». On y retrouve tous ses « poncifs », sa patte : placement d’ouvriers pour obtenir telle ou telle ressource (arbre, fruit, or, villageois, nouveaux terrains, chauve-souris), et « couteau sous la gorge » pour nourrir sa population, ses ouvriers. Jusqu’ici, rien de bien neuf sous le soleil.
Oui, mais non.
Si les mécaniques de base sont plutôt classiques pour l’auteur, le tout fonctionne à merveille et parvient à insuffler un vent de fraîcheur sur le jeu, sur le genre. Alors certes, on essaie de faire au mieux, d’optimiser ses placements, ses ressources, mais ces aspects ne constituent pas le cœur du jeu. Ils en sont plutôt les piliers. Dans Atiwa, les enjeux sont ailleurs.
Dans Atiwa, tout est question de savoir comment développer, gérer sa communauté au mieux. Tout en veillant à respecter la nature. Avec le risque, inhérent, de l’exploiter, de la dégrader. Et ainsi d’en souffrir les conséquences. On peut essayer de tout faire pour vivre en harmonie avec la nature. Ou d’en tirer profit. En prenant le risque de la polluer. Et de polluer ainsi son village.
Dans le jeu, cela se traduit par une tuile « pollution » que l’on place sur une case de son domaine. La rendant ainsi inutilisable, à vie / jusqu’à la fin de la partie. Comme dans la vraie vie, somme toute. Car dans Atiwa, on doit placer autant de tuiles « pollution » que de villageois non-formés, non-sensibilisés. Qui risquent donc de se lancer dans le « braconnage d’or ».
On joue à Atiwa comme on met ses... pantoufles ou son pyjama le soir après une longue journée. On s’y sent bien, confortable. Rien ne surprend. Tout roule, tout coule. Et pourtant. Si tout est classique, comme dit plus haut, tout s’imbrique avec merveille, mais surtout, la présence des chauves-souris et leur bal jour-nuit permet de construire un jeu palpitant.
Atiwa est clairement à placer du côté des meilleurs titres de Rosenberg. L’auteur a commencé sa carrière dans le jeu il y a 30 ans exactement, en 1992. Il a sorti plus de 200 titres. Si vous faites le calcul, cela fait plus de 6 jeux ou extensions par année. Chaque année. Pendant 30 ans.
Il faut être lucides. Uwe Rosenberg, comme Bruno Cathala ou Reiner Knizia, ces auteurs prolifiques avec X sorties annuelles, et chaque année, ne peuvent pas toujours sortir des blockbusters, des best-sellers. Dans toute cette quantité, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Atiwa est pourtant bel et bien à ranger du côté des tous, tous bons jeux de l’auteur. Aux côtés d’Agricola, Le Havre, Bohnanza et Patchwork.
Mais attention ! Ne vous laissez pas piéger, refroidir par :
Son côté écolo-éducatif, qui pourrait laisser croire à un jeu rébarbatif, plat ou moralisateur. Ce n’est pas le cas. En termes d’intérêt ludique, le jeu est vraiment riche et passionnant.
Sa couverture, un peu… cucul, un peu… ratée.
La phrase « Advanced Level » sur la boîte. Pour indiquer que le jeu est… complexe ? En réalité, non. Atiwa est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. Les règles sont certes denses, mais très claires. Et finalement très fluides. Avec des pictos extrêmement limpides et ergonomiques. On ne passe pas sa partie le nez dans les règles, et tant mieux !
Zeitgeist, entre fabrication locale, éco-conception et thématiques écologiques, avec Atiwa, et d’autres, on sent que la catastrophe climatique, et environnementale, saisit de plus en plus le marché du jeu de société.
Extraire du minerai, de l’or, déforester et polluer ? Ou vivre en harmonie avec la nature et tout faire pour accueillir les chauves-souris pour profiter de leur guano et ainsi reforester ?
Perso, j’ai éprouvé énormément de plaisir à jouer à Atiwa. Entre gestion, planification (on ne place que 3 ouvriers par manche, et c’est tout !) et éducation, sensibilisation, Atiwa est un excellent cru Rosenberg.
Mais.
Si je devais identifier un léger écueil dans Atiwa, et encore, le terme « d’écueil » semble peut-être exagéré, c’est le nombre de manches. Quel que soit le nombre de joueureuses à la table, on y joue sept manches, et c’est tout. Et c’est presque trop. Si les début sont lents et poussifs, engine-building oblige, le jeu prend rapidement sa vitesse de croisière.
Au point que dès la sixième et avant-dernière manche, le tout commence à devenir un poil répétitif. Le jeu finirait presque par perdre en tension. Lors de la septième et dernière manche, on a un peu l’impression de « surfer » sur le jeu. Pour moi, Atiwa aurait pu compter une ou deux manches de moins, pour tendre le jeu et donner envie de re-re-rejouer tout de suite après. Mais le jeu reste tout de même excellent !
Grandiose !
Ce jeu a été joué et recommandé par Les Jeux En Folie Bordeaux, voici son avis :
Les chauves-souris ???? évoquent souvent la peur. De nombreux mythes et légendes propagent cette idée qu’il faut craindre cet animal. Parfois porteur de virus il est vrai, elles peuvent aussi être un élément essentiel de la biodiversité.
Je vous invite donc en Afrique, au Ghana très exactement. Des familles créent une symbiose entre des roussettes (elles sont frugivores), et la plantation d’arbres. Car ces animaux mangent les fruits des arbres et leurs déjections aident à la reforestation. Plus d’arbres donc plus de fruits que les familles peuvent vendre et ainsi un cercle vertueux perdure.
C’est exactement ce que vous aller faire dans le jeu Atiwa!
Chaque joueur a son plateau de jeu avec des ressources. Avec vos trois ouvriers, vous irez faire des actions sur l’espace central commun à tous les joueurs comme vous procurer des terrains, planter des arbres, récupérer du bétail, faire venir de nouvelles familles, etc... Vous devrez toujours garder en tête l’équilibre de votre espace personnel.
Trop de familles et pas assez de bétail? Comment vont-elles survivre ?
Pas assez de roussettes? Moins d’arbres repousseront!
Pas assez d’arbres? Plus assez de fruit pour faire venir des chauves-souris!
Tout est imbriqué ce qui retranscrit très bien cette symbiose requise entre l’homme et la nature pour que les deux puissent vivre en harmonie!
À chaque fin de manche, vous pourrez bénéficier de bonus si vous remplissez les conditions requises.
En fin de partie on fait le décompte de points.
C’est là qu’il est essentiel d’avoir vidé autant que possible toutes les ressources de votre plateau personnel car des points vous seront accordés.
Le thème original change de ce qu’on voit habituellement dans ce genre de jeu. Il est expert dans la réflexion, mais dans les actions il est plutôt simple et fluide!
Le matériel, c'est du sérieux! Pièces en bois ou en carton de bonne facture. Côté illustrations, c'est sobre, claire et précis. Pas de fioritures!
Une très belle découverte de notre point de vue et il mérite vraiment que vous posiez les mains dessus!
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Dans Atiwa, vous développez une petite communauté au Ghana, tout en gérant les populations de chauves-souris. Passionnant, pertinent !
Chaque année, depuis... 1624 (?) environ, l’auteur allemand Uwe Rosenberg sort un gros jeu pour Essen. Avec Atiwa, sa nouvelle galette, 2022 ne déroge pas à la règle.
Atiwa est du « pur Rosenberg ». On y retrouve tous ses « poncifs », sa patte : placement d’ouvriers pour obtenir telle ou telle ressource (arbre, fruit, or, villageois, nouveaux terrains, chauve-souris), et « couteau sous la gorge » pour nourrir sa population, ses ouvriers. Jusqu’ici, rien de bien neuf sous le soleil.
Oui, mais non.
Si les mécaniques de base sont plutôt classiques pour l’auteur, le tout fonctionne à merveille et parvient à insuffler un vent de fraîcheur sur le jeu, sur le genre. Alors certes, on essaie de faire au mieux, d’optimiser ses placements, ses ressources, mais ces aspects ne constituent pas le cœur du jeu. Ils en sont plutôt les piliers. Dans Atiwa, les enjeux sont ailleurs.
Dans Atiwa, tout est question de savoir comment développer, gérer sa communauté au mieux. Tout en veillant à respecter la nature. Avec le risque, inhérent, de l’exploiter, de la dégrader. Et ainsi d’en souffrir les conséquences. On peut essayer de tout faire pour vivre en harmonie avec la nature. Ou d’en tirer profit. En prenant le risque de la polluer. Et de polluer ainsi son village.
Dans le jeu, cela se traduit par une tuile « pollution » que l’on place sur une case de son domaine. La rendant ainsi inutilisable, à vie / jusqu’à la fin de la partie. Comme dans la vraie vie, somme toute. Car dans Atiwa, on doit placer autant de tuiles « pollution » que de villageois non-formés, non-sensibilisés. Qui risquent donc de se lancer dans le « braconnage d’or ».
On joue à Atiwa comme on met ses... pantoufles ou son pyjama le soir après une longue journée. On s’y sent bien, confortable. Rien ne surprend. Tout roule, tout coule. Et pourtant. Si tout est classique, comme dit plus haut, tout s’imbrique avec merveille, mais surtout, la présence des chauves-souris et leur bal jour-nuit permet de construire un jeu palpitant.
Atiwa est clairement à placer du côté des meilleurs titres de Rosenberg. L’auteur a commencé sa carrière dans le jeu il y a 30 ans exactement, en 1992. Il a sorti plus de 200 titres. Si vous faites le calcul, cela fait plus de 6 jeux ou extensions par année. Chaque année. Pendant 30 ans.
Il faut être lucides. Uwe Rosenberg, comme Bruno Cathala ou Reiner Knizia, ces auteurs prolifiques avec X sorties annuelles, et chaque année, ne peuvent pas toujours sortir des blockbusters, des best-sellers. Dans toute cette quantité, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Atiwa est pourtant bel et bien à ranger du côté des tous, tous bons jeux de l’auteur. Aux côtés d’Agricola, Le Havre, Bohnanza et Patchwork.
Mais attention ! Ne vous laissez pas piéger, refroidir par :
Son côté écolo-éducatif, qui pourrait laisser croire à un jeu rébarbatif, plat ou moralisateur. Ce n’est pas le cas. En termes d’intérêt ludique, le jeu est vraiment riche et passionnant.
Sa couverture, un peu… cucul, un peu… ratée.
La phrase « Advanced Level » sur la boîte. Pour indiquer que le jeu est… complexe ? En réalité, non. Atiwa est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. Les règles sont certes denses, mais très claires. Et finalement très fluides. Avec des pictos extrêmement limpides et ergonomiques. On ne passe pas sa partie le nez dans les règles, et tant mieux !
Zeitgeist, entre fabrication locale, éco-conception et thématiques écologiques, avec Atiwa, et d’autres, on sent que la catastrophe climatique, et environnementale, saisit de plus en plus le marché du jeu de société.
Extraire du minerai, de l’or, déforester et polluer ? Ou vivre en harmonie avec la nature et tout faire pour accueillir les chauves-souris pour profiter de leur guano et ainsi reforester ?
Perso, j’ai éprouvé énormément de plaisir à jouer à Atiwa. Entre gestion, planification (on ne place que 3 ouvriers par manche, et c’est tout !) et éducation, sensibilisation, Atiwa est un excellent cru Rosenberg.
Mais.
Si je devais identifier un léger écueil dans Atiwa, et encore, le terme « d’écueil » semble peut-être exagéré, c’est le nombre de manches. Quel que soit le nombre de joueureuses à la table, on y joue sept manches, et c’est tout. Et c’est presque trop. Si les début sont lents et poussifs, engine-building oblige, le jeu prend rapidement sa vitesse de croisière.
Au point que dès la sixième et avant-dernière manche, le tout commence à devenir un poil répétitif. Le jeu finirait presque par perdre en tension. Lors de la septième et dernière manche, on a un peu l’impression de « surfer » sur le jeu. Pour moi, Atiwa aurait pu compter une ou deux manches de moins, pour tendre le jeu et donner envie de re-re-rejouer tout de suite après. Mais le jeu reste tout de même excellent !
Grandiose !
Ce jeu est conseillé par 2 de nos Clients
Olivier G. le 31/07/24 Achat vérifié
Axelle P. le 28/02/24
Si je ne trouve pas la boite très jolie, le matériel à l'intérieur l'est vraiment. Les couleurs nous plongent en Afrique, et les différents pions sont de qualité.
La mécanique de nourrir les chauves-souris avec des fruits dont découle la plantation de nouveaux arbres (eh oui, avec les graines se trouvant dans leurs déjections qu'elle disséminent aux alentours) a beaucoup de sens.
Un beau jeu avec une mécanique tendue mais accessible grâce aussi aux cartes "aides de jeu"
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par Sébastien
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