Fluffy Valley est un jeu coopératif conçu pour 1 à 4 dès 6 ans, avec des parties d’environ 30 minutes. L’objectif est simple : récolter un maximum de ressources pour passer l’hiver, et cela en seulement 9 manches. Le point fort de ce jeu réside dans son matériel : plusieurs plateaux, des figurines adorables, divers jetons et des cartes spéciales, le tout magnifiquement illustré. Toutefois, la lecture des règles est un peu complexe et une partie « test » sera nécessaire avant de bien comprendre les mécaniques du jeu. D’ailleurs, bien que ce soit indiqué dès 6 ans, un adulte sera nécessaire pour aider les plus jeunes à gérer les aspects de réflexion et de stratégie, inhérents aux jeux coopératifs.
Le jeu démarre après avoir installé tout le matériel. À chaque manche, on peut utiliser jusqu’à quatre chiens de prairie et donc effectuer jusqu’à quatre actions. Un premier joueur plonge une figurine de chien de prairie tête la première dans un trou du plateau, qui correspond à une zone de récolte spécifique. Il y a de nombreux endroits à explorer, comme le buisson pour récolter des baies, ou encore la maison d’Hector le castor, où l’on peut échanger des ressources contre des cartes avantage. Les choix sont variés et stratégiques. À la fin de chaque manche, après avoir utilisé tous leurs chiens de prairie, les joueurs doivent piocher une carte Danger et appliquer son effet. C’est là que les choses se corsent : il faudra penser à protéger vos vivres, éviter de perdre des chiens de prairie, ou contourner des obstacles bloquant le chemin. Ce cycle se répète jusqu’à la fin des 9 manches, où les ressources collectées dans le terrier détermineront si l’équipe peut survivre à l’hiver.
Fluffy Valley, verdict
Fluffy Valley est un jeu coopératif complexe mais addictif. Une fois les règles assimilées, le jeu devient un véritable casse-tête d’équipe. Les joueurs discutent, négocient et planifient chaque action ensemble : « Dois-je aller chercher des baies dans le buisson ? Non, va plutôt voir Hector pour échanger des ressources, puis quelqu’un ira chercher les baies après. Zut, la belette nous bloque ! Va voir la vipère pour libérer le passage. » Les décisions stratégiques rendent chaque partie unique, et à la fin d’une partie, l’envie de rejouer est immédiate pour tenter d’optimiser ses choix.
On a aimé :
Le matériel magnifique et amusant, en particulier les chiens de prairie plongés tête la première dans les trous, avec leurs fesses dépassant du plateau.
L’aspect coopératif où chaque joueur participe activement à l’élaboration de la stratégie collective.
La variété des cartes Danger, des cartes Avantages et des actions disponibles, qui rendent chaque partie différente et imprévisible.
On a moins aimé :
Des règles un peu longues et complexes à assimiler, mais compréhensibles vu la quantité de matériel et d’options.
Le décompte final des points, qui se termine par un petit texte un peu anticlimatique sur l’hiver, sans grand effet dramatique.
On n’a vraiment pas compris :
Aucune indication dans les règles sur ce qu’il faut faire des jetons échangés chez Léon ou Hector. Doit-on les remettre dans le sac de pioche ou les retirer du jeu ?
Malgré l’abondance de jetons, nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à court, sans savoir comment gérer cette situation.
En résumé, Fluffy Valley est un jeu coopératif charmant, stratégique et plein de surprises, mais qui aurait gagné à clarifier certains aspects de ses règles et à étoffer la fin de partie.
4 étoiles, car malgré le plaisir de jouer, il reste quelques zones d’ombre à éclaircir pour une expérience optimale.
