Festival est un jeu de placement de tuiles compétitif qui demande de réaliser le feu d’artifice le plus spectaculaire.
Le gameplay est extrêmement simple : à son tour on choisit une tuile face visible de la pile à sa gauche ou à sa droite commune avec ses voisins respectivement (Hello 7 Wonders Architects). On l’appose ensuite sur notre gille de 3x3 cases, sans contrainte, même par dessus une autre.
Le but est simple vous l’aurez probablement deviné : on tente de réaliser les meilleurs objectifs en altérnant couleur, placement et symbole de feu d’artifice. Sauf que… Ces objectifs … il faudra griller un tour de jeu pour les réserver au préalable. Ce qui dévoile probablement nos intentions mais permettra aussi de subtiliser ceux interessants le ou les adversaires (coucou Splendor) cumulable au maximum 6 fois. On valide ses objectifs en fin de tour.
La technique c’est cool mais il faut aussi impressionner les spectateurs, sorte d’objectifs communs qui se glanent au premier réalisant la contrainte demandée.
La partie prend fin quand un pile de tuiles est vide, ou qu’un joueur a validé 6 objectifs. On accumule ses PV, auxquels s’ajoutent des PV suppl. selon le visuel de notre plateau en terme de couleur et de symbole visible mais aussi de la hauteur de des tuiles valides (je joue jaune, je valide et score sur les jaunes et un motif unique, davantage encore si elle superposent d’autres tuiles)(Bonsoir Akorpolis)
Par toute les références que je vous décris plus haut, vous comprenez que Festival reprend des mécanique de jeux qui assurément fonctionnent, mais forcément … ça manque d’originalité. C’est le ressenti initial à l’explication des règles et des premiers tours de jeu. C’est simple, familial fluide, rapide à installer et à expliquer, et un petit case-tête permanent. Pourtant, grâce au fait de réserver jusqu’a 6 cartes, ça rend le jeu un peu plus nerveux qu’on pourrait le penser. D’autant que valider 6 objectifs met un terme à la partie. A la fois casse tête donc, mais aussi course aux points.
Un ❤️ bonus pour le travail d’édition toujours au sommet qui force le respect. Le rapport qualité-prix est imbattable (20€ LES GENS!) et les tuiles absolument impeccables à manipuler avec un carton ultra épais. Si les illustrations laissent dubitatifs de loin, c’est pour une lisible parfait en jeu, autant les formes que les couleurs. Tout en simplicité.
Après Sur les traces de Darwin et Château combos, G. Grard réalise un autre très bon jeu au gameplay simple mais avec un bon goût de reviens-y.