On vous a menti sur toute l'histoire contemporaine. Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont failli l'emporter grâce à leurs sacrifices humains et leurs invocations des puissances ténébreuses qui rôdent derrière la porte d'autres univers. L'informaticien Bob Howard (pseudonyme clin d'oeil à H. P. Lovecraft) a été engagé de force au Bureau des Atrocités, dit aussi la Laverie Centrale, parce qu'il a eu le malheur d'explorer des archives qui auraient dû être effacées et d'y apprendre la thaumaturgie mathématique. Sans compter qu'au passage, et il a bien failli redessiner sa ville natale de Wolverhampton.
Bref, La Laverie, le plus secret des services secrets britanniques, veille à ce que certains théorèmes dont l'utilisation pourrait ouvrir l'accès sur d'autres univers où guettent les horreurs tentaculaires ne soient jamais redécouverts. Ce qui n'exclut pas la bureaucratie la plus tatillonne. Et Howard est l'un de ses agents qualifiés action.
Issu d'un croisement improbable entre les classiques de l'espionnage, les horreurs tentaculaires de HP. Lovecraft et la culture geek, le jeu de rôle La Laverie est adapté du cycle de romans de Charles Stross qui réussit depuis plus de 15 ans à allier humour british et effroi en renouvelant le genre de l'horreur cosmique.
Ce jeu de rôle « propulsé à l’apocalypse » décortique la fiction de La Laverie dans ses moindres détails et vous permet de restituer l’ambiance d’horreur lovecraftienne teintée d’humour second degré. Il n’est pas indipensable d’avoir lu les romans pour jouer (ou à défaut, l’encyclopédie), bien que ce soit utile et recommandé.
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