Margot - La Fée
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- Anglais
- à partir de 8 ans
- 30mn à 1h
- 1 à 4 joueur(s)
Explorez les châteaux et ramenez les contes de fées qui s'y cachent.
Dans la Lamballe d'autrefois vivaient des fées appelées "Margots". Elles s'occupaient de répandre la bonne fortune parmi les gens en tant que titulaires de leur foi. Une méchante sorcière ne voyait pas cet état de fait d'un bon œil. Un jour, la sorcière a incité le roi des hommes à collaborer pour extirper les Margots de ce monde.
Les joueurs incarnent chacun l'une de ces Margots, qui a réussi de justesse à échapper au complot de la sorcière. Ils sont chargés de sauver leur famille et de récupérer divers objets liés aux fées. Le fantastique peut-il triompher du corporel ?
En commençant par les joueurs, les Margots possèdent toutes des pouvoirs spéciaux. Les alliés extirpés deviendront par la suite des atouts de poids lors de l'infiltration. Au terme de la partie, chaque joueur atteindra une fin différente.
| Thème(s) | Fantastique | |
| Langue(s) | Anglais | |
| Mécanisme(s) | Cartes, Stop ou encore | |
| Création | EINO | |
| Illustrations | Kemuyama, Nagi Kyouto | |
| Note globale | 4.2 | |
| Éditeur | Japanime Games | |
| EAN | 0703558839732 |
Ce jeu est conseillé par 1 de nos Clients
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Laurent G. le 01/05/23
Premier jeu Domina à ne pas avoir été conçu par Yukinori Ohashi, ni entièrement illustré par Qtonagi, Margot la Fée reste un petit jeu apéro aux mécaniques simples et aux cartes splendides, dans un univers noir et enchanteur bourré de charme.
Il s'agit également du premier jeu Domina à inclure un mode 1 joueur, ce qui constitue un atout non négligeable.
Hélas, pourtant, cette fois, la sauce ne prend pas - ou du moins, pas complètement. Si le principe fonctionne et s'il est agréable, il lui manque un petit quelque chose pour être considéré comme un jeu finalisé digne de ce nom.
On a ici l'ébauche d'un jeu intéressant, à laquelle il manque une importante phase de maturation et d'ajustement.
En solo (mode à privilégier), les échecs ne sont pas suffisamment sanctionnés, puisque pas sanctionnés du tout : il faudrait a minima imposer une perte de points, ou imposer un nombre de tours limité, sans quoi l'absence de conséquences réduit les enjeux à peau de chagrin.
A plusieurs, le sens du jeu en tant que jeu paraît encore moins évident : les tours de chacun sont trop longs, la nécessité de recréer l'espace de jeu à chaque changement de joueur trop contraignante et l'absence totale d'interaction vite ennuyeuse. Chacun joue sa partie dans son coin, et c'est à peine si l'échec de l'un permettra aux trois autres de marquer un point supplémentaire.
En bref, un titre sympathique seul, voire à deux, une fois de temps en temps (il est possible de mettre en oeuvre des stratégies de scoring intéressantes), mais vite laborieux à trois ou quatre, et trop peu gratifiant. Typiquement le petit jeu qui aurait été retoqué en phase de pré-test chez un gros éditeur, et qui a envie de bien faire sans trop savoir comment.
Reste qu'on sera séduits par les illustrations et l'univers entre rêve et cauchemar, encore. Assez pour investir ? A chacun de trancher en son âme et conscience...
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