La Fabrique à Rêves, on en pense quoi ?
Les illustrations de Maud Chalmel sont très dynamisantes et réussies. Le matériel est qualitatif et le nombre de cartes pensées et de thèmes offrent une très grande rejouabilité.
Les parties sont rapides, à condition de ne pas avoir des partenaires bloquants sur chaque mot et association d’idées.
Le jeu n’est pas d’une grande originalité et présente de grandes similitudes avec Code Name, Mot Malin ou Perfect Words pour le côté cartes, ou Just One et Unanimo pour le fait de rédiger sur une tablette ses solutions trouvées.
Sur le principe, La Fabrique à Rêves propose un jeu de plus, plutôt sympathique, dans cette catégorie.
C’est un jeu accessible au plus grand nombre par la rapidité de compréhension de ses règles et sa mise en place simple.
Néanmoins, après plusieurs parties, il s’avère beaucoup plus complexe et frustrant que ses homologues cités plus haut.
Les thèmes imposés des rêves et la limitation des mots sur les 8 cartes à disposition amènent une complexité qui finit par énerver plus qu’amuser. Ces limitations poussent à tenter, par défaut, des associations improbables, souvent impossibles à déduire par les autres personnes. La difficulté à rentrer dans la logique improvisée des autres joueurs et l’ajout de mots dans les fioles qui font perdre le sens d’un rêve (qui vous semblait probable à vous mais pas aux autres) créent des tensions parfois contre-productives.
Un jeu joliment illustré, qui ne se distingue pas suffisamment des autres jeux de sa catégorie et qui s’avère plus frustrant qu’intéressant. Déçue.
Un jeu qui voulait nous faire rêver mais qui finit par nous donner envie de faire la sieste.
Bof bof.