Dans Black Forest, vous êtes à la tête d’un petit domaine de quelques arpents, où vous allez construire des bâtiments et élever du bétail.
Voyagez de village en village pour recruter des ouvriers, choisissez les bâtiments qui répondent à vos besoins, ouvrez de nouvelles parcelles, produisez du verre, et agrandissez votre domaine.
Vos deux cadrans de production vous aident à suivre l’état de vos stocks. La variété des bâtiments et de leurs effets ouvrent de nombreuses possibilités stratégiques pour atteindre la victoire.
Contenu :
Thème(s) | Economie, Nature, Médiéval | |
Langue(s) | Anglais | |
Mécanisme(s) | Placement d'ouvriers, Tuiles, Ressources | |
Création | Tido Lorenz, Uwe Rosenberg | |
Illustrations | Lukas Siegmon | |
Note globale | 4.6 | |
Pays de Provenance | Chine | |
Éditeur | Feuerland Spiele | |
EAN | 850045365592 |
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Ce jeu est conseillé par 1 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Black Forest, c’est comme une recette traditionnelle (genre, la… raclette ?) revisitée par un chef étoilé. Tito Lorenz a su apporter sa touche personnelle tout en respectant l’esprit de Glass Road, créant un plat qui satisfera autant les puristes que les aventuriers (du goût). L’univers du jeu devient un terrain de jeu de ouf où chaque décision compte plus qu’un vote serré.
Attention toutefois : ce n’est clairement pas un jeu pour les petits joueurs. En âge et en habitude de jeu. Avec ses 30+ bâtiments et ses options plus nombreuses que les arbres de la Forêt-Noire, la première partie peut donner le vertige. Mais une fois les bases maîtrisées, tout s’emboîte comme une horloge allemande (ou suisse !) bien huilée.
Selon moi, Black Forest s’impose comme l’un des poids lourds -dans tous les sens du terme, la boîte en impose- de 2024 (oui, je mets des gants, je n’ai pas testé tous les jeux de l’année, mais quand même !). Une belle perf ludique aussi profonde que fluide.
Le jeu se démarque particulièrement par :
Son système de cadrans plus addictif qu’une série coréenne Netflix (si on kiffe les séries coréennes, bien sûr)
Sa rejouabilité qui donne envie de revenir encore et encore et encore et encore et encore et encore
Son thème qui colle aux mécaniques comme du papier peint (allemand)
Son équilibre entre planif et impro
Black Forest n’est pas un jeu qu’on prend à la légère. C’est un mastodonte ludique qui mérite qu’on lui consacre du temps et de l’attention.
Si vous aimez les jeux de gestion qui font chauffer les méninges tout en restant élégants, Black Forest mérite une place de choix dans votre ludothèque. C’est l’évolution naturelle du style Rosenberg, avec suffisamment d’innovations pour se démarquer comme un sapin de Noël dans un champ de pâquerettes.
Une chose est sûre : derrière ce titre sobre se cache l’un des jeux les plus passionnants et intenses de ces derniers mois, voire de ces dernières années. Et comme on dit dans la Forêt-Noire : « Wer nicht wagt, der nicht gewinnt » (qui ne tente rien n’a rien) !
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