D'immenses constructions mécaniques gisent immobiles au fond de la mer.
L'obscurité n'est rompue qu'occasionnellement par la bioluminescence d'étranges créatures jamais vues par l'homme.
Des organismes non répertoriés commencent à converger, attirés par la seule source de chaleur à des kilomètres à la ronde.
Des crustacés rampent doucement à la surface des objets métalliques, vérifiant s'il s'agit d'une forme inhabituelle de chute de baleine. En l'absence de nourriture, le rassemblement était restreint.
Il n'y avait pas de sens ici, les formes de vie élémentaires agissaient purement par instinct, comme des jouets à remonter, accomplissant simplement les tâches mécaniques de la survie.
Le métal ne connaissait rien, il était simplement.
Au plus profond des carapaces géantes, une sorte de survie s'opérait également.
Le RJ-1027 pulsait dans des tubes qui chauffaient de la vapeur pour créer de la pression dans des pistons qui, à leur tour, empêchaient la braise de s'éteindre dans cet endroit sombre.
On aurait pu considérer qu'un être vivant attendait s'il avait été vivant, mais au lieu de cela, il ne faisait qu'être, jusqu'à ce que quelque chose d'autre le pousse à bouger. Le temps passa.
Sans crier gare, les grands vers d'acier ont commencé à bouger.
Doucement d'abord, alors qu'ils effectuaient des diagnostics, vérifiant s'il y avait des dommages ou des pièces inopérantes.
Puis les environs se sont illuminés d'une lueur verte tandis qu'ils se mettaient en marche à plein régime, grâce à des mécanismes complexes et déroutants qui réagissaient aux ordres donnés par un vaisseau éclairé, invisible à la surface.
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