Thème(s) | Agriculture, Jeu vidéo | |
Langue(s) | Anglais | |
Mécanisme(s) | Dés, Coopératif, Placement d'ouvriers | |
Création | Cole Medeiros, Eric Barone | |
Illustrations | Ed Puella, Alex Van Der Aa, Justin Williams, Christine MacTernan, Rachel Lapido, Gustavo "Goose" Gutierrez, Luke Aiello | |
Note globale | 4.2 | |
Éditeur | Concerned Ape | |
EAN | 703355455531 |
Trailer
Ce jeu est conseillé par 2 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Stardew Valley, l’adaptation du jeu vidéo en jeu de plateau. En gros jeu de plateau. Stratégie et patience. Beaucoup de patience.
Stardew Valley le jeu de plateau est l’adaptation du jeu vidéo éponyme bien connu dans lequel vous devez gérer la ferme de votre grand-père décédé. D’abord sorti en février 2016 sur Windows, puis en décembre 2016 sur PlayStation 4 et Xbox One. Et depuis 2017, le jeu vidéo est également disponible sur la Switch. Gros carton vidéoludique pour ce petit jeu vidéo indépendant au design rétro très 80s.
Dans Stardew Valley, il est question de planter, de récolter, de se faire des amis, et d’aller explorer des cavernes pour y affronter des monstres et en ramener des minerais. Tous ces éléments se retrouvent dans le jeu de plateau. L’adaptation est plus que fidèle. Avec des mécaniques de jeu pour remplacer l’utilisation du pad ou du clavier. Vous avez aimé Stardew Valley le jeu vidéo ? Vous aimerez le jeu de plateau. Ou pas.
Commençons par parler de ce qu’on a aimé dans le jeu de plateau.
Les illustrations :
L’éditeur du jeu de plateau, ConcernedApe, n’a pas voulu reprendre la direction artistique du jeu vidéo. Il faut dire que le style rétro 80s passerait plutôt mal sur plateau. Sur écran, ça peut encore aller, ça fait très indie et nostalgie. Mais en jeu de plateau, ça pourrait coincer et piquer les yeux.
Au lieu de cela, l’éditeur américain du jeu vidéo qui a sorti lui-même l’adaptation en jeu de plateau a préféré proposer une DA très kawaii, plus cute. Tout n’est que rondeur, couleur et douceur. De quoi nous inciter et inviter à jouer.
L’adaptation :
Comme dit plus haut, si vous connaissez le jeu vidéo vous allez tout retrouver dans cette version plateau. Légumes, animaux, rencontres, cavernes, tout y est. Sans écran, et sur un plateau. Encore une fois, une adaptation très, très fidèle.
Les mécaniques de jeu :
Malgré un livret de règles très copieux, expliquant toutes les actions possibles, et il y en a vraiment, vraiment beaucoup, au fond, les règles sont simples et fluides.
Et c’est tout. Et on passe à la prochaine manche. Et à la prochaine saison, qui voit apparaître quelques nouvelles tuiles de végétation sur le plateau.
Une fois toutes les règles ingurgitées, tout devient simple, instinctif et, fluide.
Le matériel :
Le matériel de jeu est un sans fautes. Et du matériel, il y en a ! Grosse boîte carrée bourrée à craquer des centaines de cartes et de tuiles différentes.
Mais le gros point positif, ce sont les deux planches thermo coupées au millimètre pour ranger le tout. Un matériel, une finition très pro !
Un gros jeu :
Stardew Valley est à réserver à un public avide d’expériences ludiques intenses, profondes et complexes. Et stratégiques, surtout. Hormis les événements qu’on ne connaît pas à l’avance, à moins d’utiliser l’une de ses compétences pour jeter un petit coup d’œil à la carte avant, tout le reste est connu. On peut donc programmer ses prochains tours. Où aller, pour y faire quoi. Et qui, surtout.
Stardew Valley est un gros jeu, et un gros jeu coopératif. Un tel format pour un jeu coopératif est plutôt rare dans l’industrie du jeu de société. Une partie peut en tout cas durer 2h à 3-4. Et tout ceci en mode pure coopération. On gère son pécule en groupe, et non par personne. Et toute sa ferme pareil : élevage, plantations, construction. Tout est partagé, discuté, planifié, ensemble. Si on joue Stardew Valley dans son coin, c’est la défaite assurée.
Des objectifs clairs :
Dans Stardew Valley, on sait comment gagner, on sait comment perdre. On gagne quand on remplit les désirs de son grand-père : construire un nombre de bâtiments, élever un certain nombre d’animaux, planter ceci, cela. Et on perd si on arrive au bout des cartes. Le temps est donc limité, en quelque sorte, pour réussir à tout faire.
Comme disait Sénèque, « il n’y a pas de vent favorable à celui (ou celle) qui ne sait pas où aller ». Dans Stardew Valley on sait très bien ce qu’il faut faire. Encore faut-il y arriver…
Continuons avec qu’on a moins apprécié dans le jeu de plateau. En vrai, pour faire simple, le jeu a tous les défauts de ses qualités.
Les illustrations :
Le style kawaii peut plaire, ou non. C’est un autre débat. Mais cette DA cute et japonisante confère au jeu une image beaucoup plus gentillette et simplette qu’il n’est en réalité. En vrai, comme dit plus haut, le jeu est beaucoup plus profond, complexe et stratégique qu’il n’y paraît.
Des familles ou des publics moins joueurs pourraient « tomber dans le panneau » et vouloir acheter le jeu. Et se fracasser les dents ludiques dessus ensuite. Stardew Valley est un gros jeu. Les règles sont amples. Les exceptions aussi. Faire ceci ou cela ici comme ceci ou cela. Si tout devient fluide et instinctif, il faudra bien passer une solide heure à gambader partout sur le plateau pour tout essayer, pour tout comprendre. Son style graphique cute cucul peut fourvoyer les publics.
Les mécaniques de jeu :
C’est, selon moi, le gros écueil du jeu. Stardew Valley est un pur engine-building. On commence tout faiblichon, pas folichon, avec un outillage moisi et quelques pauvres ressources. Puis, à mesure que le jeu avance, on progresse, on prend de la vitesse, on débloque des capacités. Mais pour y arriver, il faut récolter quantité de ressources différentes.
Les débuts de parties sont très, très, trop poussifs. Pour faire ceci, pour accéder à cela, il faut trouver ceci, planter cela. Au début du jeu, les possibilités sont maigres. Le jeu patine. Puis il prend peu à peu sa vitesse de croisière.
Ce n’est pas un souci en soi, pour peu qu’on apprécie l’engine-building. Mais ici, dans Stardew Valley, la mécanique est à son acmé. Il faudra faire preuve de beaucoup de patience. Beaucoup de possibilités, certes, mais très peu sont réalisables au début.
Le hasard :
Plus que la mécanique d’engine-building, c’est la présence du hasard, omniprésent, qui finit par gâcher l’expérience globale du jeu. On lance des dés pour tout, tout le temps : pour obtenir des minerais dans la mine, pour pêcher, pour élever des animaux. Et quand ce ne sont pas les dés, ce sont des cartes ou tuiles face cachée que l’on retourne : pour se faire des amis, en balade sur les chemins.
Tout ce hasard fait que parfois, on obtient ce qu’il nous faut, parfois pas. On finit même souvent par cramer son tour et ses deux actions pour rien, sur un tirage raté. Ce qui nous oblige à ressayer. Ad nauseam.
Cette infusion de tactique dans un jeu stratégique finit par coincer. Pour débloquer ceci, il faut cette ressource-là. Lance les dés. Tant pis. Ressaye au prochain tour. Mais le temps est limité. Tant pis. Ressaye au prochain tour.
On aimerait tout planifier, et on finit par s’enliser. Cet alliage de tactique et de hasard dans un gros jeu finit par lasser et laisser comme une fosse, sceptique.
Stardew Valley, verdict :
On aurait tellement aimé aimer ce jeu ! Et le placer dans la liste de nos jeux préférés sur l’agriculture. Il avait pourtant pour plaire. De superbes illustrations, un jeu riche et ample, un matériel abondant, des mécaniques fluides.
Et pourtant.
À force, pour un tel gros jeu, le hasard en devient rébarbatif, rédhibitoire. On commence désireux, on finit désabusé. Comment préparer, programmer, réfléchir, quand tout se décide sur des dés, des pioches ? Et quand cela dure 2h, autant se faire un pile ou face, c’est plus court. Et moins cher, surtout !
Stardew Valley, un engine-builder coopératif long, lent, lassant. Le « cul entre deux chaises », trop léger et hasardeux pour des publics experts, trop complexe, long et touffu pour les autres, Stardew Valley finit par décevoir.
Bof bof.
Ce jeu a été joué et recommandé par La tuile de jeu, voici son avis :
Stardew Valley est un jeu qui captivera particulièrement les fans du jeu vidéo éponyme.
Il propose un large éventail de matériel et une variété impressionnante de ressources.
Cependant, la qualité du matériel laisse à désirer en raison d'une découpe imprécise en usine, entraînant parfois des déchirures lors du dépunchage des tuiles et ce malgré une 3e impression.
Le jeu se distingue par un livret de règles très bien rédigé et bien structuré, facilitant l'apprentissage des mécaniques de jeu sans complication inutile.
Les tours de jeu, bien que simples, offrent une multitude d'actions possibles, ce qui peut s'avérer paralysant pour les joueurs cherchant à optimiser leur stratégie.
L'élément d'aléatoire peut parfois frustrer, surtout lorsqu'il empêche d'acquérir une ressource convoitée.
Heureusement, le jeu permet d'ajuster la durée et la difficulté des parties, atténuant ainsi la difficulté ressentie.
Bien qu'aucun éditeur ne se soit encore lancé dans la localisation du jeu, ne vous laissez pas décourager par la barrière de la langue : une règle complètement traduite est disponible sur BGG. Que vous soyez un fan du jeu vidéo original ou à la recherche d'un nouveau jeu de gestion coopératif dans un univers kawaii, Stardew Valley saura répondre à vos attentes.
Pour en savoir plus => https://latuiledejeu.com/jeux-expert/stardew-valley
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Stardew Valley, l’adaptation du jeu vidéo en jeu de plateau. En gros jeu de plateau. Stratégie et patience. Beaucoup de patience.
Stardew Valley le jeu de plateau est l’adaptation du jeu vidéo éponyme bien connu dans lequel vous devez gérer la ferme de votre grand-père décédé. D’abord sorti en février 2016 sur Windows, puis en décembre 2016 sur PlayStation 4 et Xbox One. Et depuis 2017, le jeu vidéo est également disponible sur la Switch. Gros carton vidéoludique pour ce petit jeu vidéo indépendant au design rétro très 80s.
Dans Stardew Valley, il est question de planter, de récolter, de se faire des amis, et d’aller explorer des cavernes pour y affronter des monstres et en ramener des minerais. Tous ces éléments se retrouvent dans le jeu de plateau. L’adaptation est plus que fidèle. Avec des mécaniques de jeu pour remplacer l’utilisation du pad ou du clavier. Vous avez aimé Stardew Valley le jeu vidéo ? Vous aimerez le jeu de plateau. Ou pas.
Commençons par parler de ce qu’on a aimé dans le jeu de plateau.
Les illustrations :
L’éditeur du jeu de plateau, ConcernedApe, n’a pas voulu reprendre la direction artistique du jeu vidéo. Il faut dire que le style rétro 80s passerait plutôt mal sur plateau. Sur écran, ça peut encore aller, ça fait très indie et nostalgie. Mais en jeu de plateau, ça pourrait coincer et piquer les yeux.
Au lieu de cela, l’éditeur américain du jeu vidéo qui a sorti lui-même l’adaptation en jeu de plateau a préféré proposer une DA très kawaii, plus cute. Tout n’est que rondeur, couleur et douceur. De quoi nous inciter et inviter à jouer.
L’adaptation :
Comme dit plus haut, si vous connaissez le jeu vidéo vous allez tout retrouver dans cette version plateau. Légumes, animaux, rencontres, cavernes, tout y est. Sans écran, et sur un plateau. Encore une fois, une adaptation très, très fidèle.
Les mécaniques de jeu :
Malgré un livret de règles très copieux, expliquant toutes les actions possibles, et il y en a vraiment, vraiment beaucoup, au fond, les règles sont simples et fluides.
Et c’est tout. Et on passe à la prochaine manche. Et à la prochaine saison, qui voit apparaître quelques nouvelles tuiles de végétation sur le plateau.
Une fois toutes les règles ingurgitées, tout devient simple, instinctif et, fluide.
Le matériel :
Le matériel de jeu est un sans fautes. Et du matériel, il y en a ! Grosse boîte carrée bourrée à craquer des centaines de cartes et de tuiles différentes.
Mais le gros point positif, ce sont les deux planches thermo coupées au millimètre pour ranger le tout. Un matériel, une finition très pro !
Un gros jeu :
Stardew Valley est à réserver à un public avide d’expériences ludiques intenses, profondes et complexes. Et stratégiques, surtout. Hormis les événements qu’on ne connaît pas à l’avance, à moins d’utiliser l’une de ses compétences pour jeter un petit coup d’œil à la carte avant, tout le reste est connu. On peut donc programmer ses prochains tours. Où aller, pour y faire quoi. Et qui, surtout.
Stardew Valley est un gros jeu, et un gros jeu coopératif. Un tel format pour un jeu coopératif est plutôt rare dans l’industrie du jeu de société. Une partie peut en tout cas durer 2h à 3-4. Et tout ceci en mode pure coopération. On gère son pécule en groupe, et non par personne. Et toute sa ferme pareil : élevage, plantations, construction. Tout est partagé, discuté, planifié, ensemble. Si on joue Stardew Valley dans son coin, c’est la défaite assurée.
Des objectifs clairs :
Dans Stardew Valley, on sait comment gagner, on sait comment perdre. On gagne quand on remplit les désirs de son grand-père : construire un nombre de bâtiments, élever un certain nombre d’animaux, planter ceci, cela. Et on perd si on arrive au bout des cartes. Le temps est donc limité, en quelque sorte, pour réussir à tout faire.
Comme disait Sénèque, « il n’y a pas de vent favorable à celui (ou celle) qui ne sait pas où aller ». Dans Stardew Valley on sait très bien ce qu’il faut faire. Encore faut-il y arriver…
Continuons avec qu’on a moins apprécié dans le jeu de plateau. En vrai, pour faire simple, le jeu a tous les défauts de ses qualités.
Les illustrations :
Le style kawaii peut plaire, ou non. C’est un autre débat. Mais cette DA cute et japonisante confère au jeu une image beaucoup plus gentillette et simplette qu’il n’est en réalité. En vrai, comme dit plus haut, le jeu est beaucoup plus profond, complexe et stratégique qu’il n’y paraît.
Des familles ou des publics moins joueurs pourraient « tomber dans le panneau » et vouloir acheter le jeu. Et se fracasser les dents ludiques dessus ensuite. Stardew Valley est un gros jeu. Les règles sont amples. Les exceptions aussi. Faire ceci ou cela ici comme ceci ou cela. Si tout devient fluide et instinctif, il faudra bien passer une solide heure à gambader partout sur le plateau pour tout essayer, pour tout comprendre. Son style graphique cute cucul peut fourvoyer les publics.
Les mécaniques de jeu :
C’est, selon moi, le gros écueil du jeu. Stardew Valley est un pur engine-building. On commence tout faiblichon, pas folichon, avec un outillage moisi et quelques pauvres ressources. Puis, à mesure que le jeu avance, on progresse, on prend de la vitesse, on débloque des capacités. Mais pour y arriver, il faut récolter quantité de ressources différentes.
Les débuts de parties sont très, très, trop poussifs. Pour faire ceci, pour accéder à cela, il faut trouver ceci, planter cela. Au début du jeu, les possibilités sont maigres. Le jeu patine. Puis il prend peu à peu sa vitesse de croisière.
Ce n’est pas un souci en soi, pour peu qu’on apprécie l’engine-building. Mais ici, dans Stardew Valley, la mécanique est à son acmé. Il faudra faire preuve de beaucoup de patience. Beaucoup de possibilités, certes, mais très peu sont réalisables au début.
Le hasard :
Plus que la mécanique d’engine-building, c’est la présence du hasard, omniprésent, qui finit par gâcher l’expérience globale du jeu. On lance des dés pour tout, tout le temps : pour obtenir des minerais dans la mine, pour pêcher, pour élever des animaux. Et quand ce ne sont pas les dés, ce sont des cartes ou tuiles face cachée que l’on retourne : pour se faire des amis, en balade sur les chemins.
Tout ce hasard fait que parfois, on obtient ce qu’il nous faut, parfois pas. On finit même souvent par cramer son tour et ses deux actions pour rien, sur un tirage raté. Ce qui nous oblige à ressayer. Ad nauseam.
Cette infusion de tactique dans un jeu stratégique finit par coincer. Pour débloquer ceci, il faut cette ressource-là. Lance les dés. Tant pis. Ressaye au prochain tour. Mais le temps est limité. Tant pis. Ressaye au prochain tour.
On aimerait tout planifier, et on finit par s’enliser. Cet alliage de tactique et de hasard dans un gros jeu finit par lasser et laisser comme une fosse, sceptique.
Stardew Valley, verdict :
On aurait tellement aimé aimer ce jeu ! Et le placer dans la liste de nos jeux préférés sur l’agriculture. Il avait pourtant pour plaire. De superbes illustrations, un jeu riche et ample, un matériel abondant, des mécaniques fluides.
Et pourtant.
À force, pour un tel gros jeu, le hasard en devient rébarbatif, rédhibitoire. On commence désireux, on finit désabusé. Comment préparer, programmer, réfléchir, quand tout se décide sur des dés, des pioches ? Et quand cela dure 2h, autant se faire un pile ou face, c’est plus court. Et moins cher, surtout !
Stardew Valley, un engine-builder coopératif long, lent, lassant. Le « cul entre deux chaises », trop léger et hasardeux pour des publics experts, trop complexe, long et touffu pour les autres, Stardew Valley finit par décevoir.
Bof bof.
Ce jeu est conseillé par 4 de nos Clients
Valentin G. le 29/10/23
Stardew Valley est un jeu à la croisée des genres, à la fois adaptation de jeu vidéo mais aussi ambitieux jeu de plateau à plusieurs mécaniques (heureusement similaires) dans une course à la montre. C'est un pur jeu de building, où l'on développe progressivement pour ensuite accélérer.
Ne nous y trompons pas, même si le jeu vidéo est un modèle de jeu reposant, calme et sans contrainte temporel puisque le jeu se finit à la vitesse que l'on veut, ici c'est bel et bien une gestion temporelle qui est au coeur du jeu. Tardez trop, faites des actions inutiles et vous perdrez à coup sur !
Le jeu se caractérise principalement par une grande jouabilité, entre les cartes de saisons que l'on pioche à chaque tour, les possibilités de pêches ou de mine, et surtout les objectifs de départ conditionnant clairement le choix du jeu.
C'est ce qui aide à l'ambiance du jeu : on commence la partie en ayant en tête un certain nombre d'objectifs définis et c'est pour le réaliser que l'on se programme les tours. Si cela ne change pas foncièrement le début du jeu, c'est en milieu de partie que l'on voit bifurquer les orientations.
Ce jeu ne plaira pas à tout le monde, puisque trop d'aléatoire pour un contrôle parfait, trop de choix pour ceux qui veulent juste passer un moment tranquille, trop de gestion pour ceux qui aiment les jeux simples ...
Et pourtant je trouve que c'est une franche réussite. Entre les graphismes mignons et les nombreuses références qui jouent sur les mécaniques de façon rigolote, je trouve que Stardew Valley est un jeu plaisant. Il demande de l'effort, mais l'investissement est payant et je trouve qu'on reste dans un aléatoire contrôlé. Certes les mauvais jets de dés peuvent survenir régulièrement, mais ils ne gâchent pas l’entièreté du jeu selon moi et plusieurs garde-fous permettent de contrôler un peu plus cet aléatoire.
Il s'agit d'un jeu de niche, proposé surtout au fans du jeu vidéo, mais qui ne départit pas selon moi de plusieurs autres jeux que j'ai pu faire. Et surtout, proposer un jeu de cette ampleur sans être trop complexe dans les règles (qui viennent franchement vite) et surtout sans passer des heures sur son tour à réfléchir à chaque implication et placement, je dis chapeau.
Un jeu qui n'est pas destiné à ceux qui veulent un contrôle de jeu parfait, mais aux joueurs occasionnels qui trouveront là une occasion de s'amuser dans un univers qu'ils apprécient. Recommandé ? Oui !
Patrick r. le 18/05/22 Achat vérifié
Brice R. le 07/05/22 Achat vérifié
Brieuc H. le 07/04/22
Attendant l'arrivée de ce jeu en France depuis pas mal de mois, j'ai été très ravi de pouvoir en obtenir un exemplaire.
Le jeu est très bon et fidèle à son univers. Connaître la licence n'est absolument pas une nécessité.
C'est un jeu assez simple à comprendre et très relaxant qui comporte beaucoup de différentes cartes permettant ainsi une très grande rejouabilité.
La qualité graphique est très bonne. Le plateau de jeu comporte pas mal de notes évitant de chercher dans les règles en cas de doute. Par ailleurs, la dernière page des règles est un récapitulatif de toutes les iconographies du jeu qui sait trouver son utilité durant les parties.
Portant une certaine importance à ce jeu, je suis un peu déçu de la qualité de fabrication.
La boite était un légèrement déchirée à l'un des coins et son image couverture n'est pas centrée, certains jetons en carton sont abimés probablement dû à la machine de découpe. L'image du plateau de jeu est elle aussi un peu déchirée à la jointure.
J'ose espérer que ma boîte étant un cas isolé car même si cela peut paraître futile pour certains, ce sont des détails frustrant pour ceux aimant prendre soin de leur jeu et le garder en parfait état.
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