L’éditeur compare sur son site, Pikoko à Hanabi d’Antoine Bauza. Pourtant, il n’a rien à voir. Hanabi est un jeu coopératif basé sur la non-communication (euh un peu contradictoire tout ça). Mais c’est pourtant ça qui fait toute l’originalité du jeu. Dans Hanabi, vous allez jouer les cartes de votre main en faisant des déductions grâce aux mains adverses et les informations que l’on vous donne. Le seul point commun entre les deux est donc le fait de ne pas voir ses cartes mais celles de ses adversaires.
Personnellement, Pikoko me fait plus penser à Eternity de Cyril Blondel. Eternity est un jeu de cartes où vous devez deviner le nombre de plis que vous allez faire, mais l’atout comme votre pari peuvent changer en cours de route. Du coup, la tendance peut s’inverser sur le dernier tour et vous faire tout perdre.
Mais revenons à notre jeu. Ici vous pariez en complément sur le nombre de plis de vos adversaires, vous jouez non pas vos cartes mais celles de votre voisin et vous avez en prime des cartes jokers de trois couleurs.
Vous vous rendrez vite compte qu’il est donc plus facile de maîtriser le nombre de plis que va faire votre joueur cible (joueur à votre gauche) puisque c’est vous qui jouez ses cartes. De ce fait, chaque joueur se verra de manière générale jouer sa carte confiance sur son joueur cible.
L’idée de jouer une autre main que la sienne est originale, cependant votre main n’a plus d’intérêt pour vous. Essayer de deviner les cartes que vous possédez vous sera inutile.
Une fois cela en tête, et si cette mécanique ne vous pose pas de souci, le jeu est agréable est vous enchainez les parties.
Vous pouvez lire mon avis plus complet sur: https://error404.fr/pikoko/