[ITW] La Dernière Pièce, un vent de fraîcheur souffle sur la planète puzzle

La Dernière Pièce a débarqué tranquillement dans le monde du puzzle du fait d’amis désireux de mettre à la portée de tous les puzzles qu’ils affectionnent tant : jolis et éthiques. De revendeur, le groupe est également devenu éditeur. Nous avons pu échanger afin d’en savoir plus sur leur histoire, leur philosophie et leurs aspirations. Voici l’interview !

Philibert : Pouvez-vous nous présenter La Dernière Pièce ?

LDP : La Dernière Pièce, c’est une boutique de ligne de puzzles modernes et illustrés ayant ouvert ses portes le 9 juin 2021 ! Nous avons commencé comme revendeur de plusieurs marques différentes avant de lancer notre propre marque en février 2023 !

Philibert : Pouvez-vous vous présenter afin qu’on puisse faire connaissance avec votre équipe ?

Julie : Je suis chargée de la communication digitale de La Dernière Pièce (création des contenus destinés aux RS, community management). Je suis celle qui puzzle le plus dans l’équipe, et ce, depuis de nombreuses années, ce qui me donne une certaine aisance dans la mise en avant des atouts des puzzles, que ce soit pour parler de leur découpe ou de leur finition par exemple. J’ai d’ailleurs ouvert une chaîne YouTube qui s’appelle “J’peux pas j’ai puzzle” au tout début de l’année 2021 !

Claudia : Je suis ce qu’on appelle facilement une multi-casquette ! Je suis derrière la boutique en ligne : de la mise en place des sélections saisonnières, à la rédaction des fiches produits, en passant par la gestion des stocks. Je suis celle qui s’occupe du SAV côté client ainsi que de la rédaction des newsletters ! Le choix des modèles se fait en binôme avec Julie, pour qu’il soit ensuite transmis à Xavier avec qui je gère les relations logistiques.

Xavier : Je suis la personne qui s’occupe des trucs “chiants” ! Administratif et budgétaire, relation fournisseurs et logistique, interface entre les fournisseurs et la facturation, gestion des prestataires. Donc des chiffres, des chiffres et encore des chiffres. Je pense bientôt programmer une IA nommée Picsou qui gèrera tout ça pour me laisser le temps de siroter des cocktails au soleil.

Philibert : Comment l’aventure a-t-elle commencé ? 

LDP : À la fin de l’année 2020, nous avons fait un constat unanime : il est difficile de trouver facilement des marques modernes, le plus souvent américaines et/ou britanniques, proposant de jolis puzzles illustrés en France. On a donc rassemblé nos compétences pour le faire nous-mêmes !

Philibert : Près de trois ans après votre création, où en êtes-vous ? Quels ont été les plus grands changements ?

LDP : L’un des plus gros changements depuis notre lancement est bien sûr la création de notre propre marque de puzzles en février 2023 ! Avant ça, nous avons fait le choix de déléguer les envois des commandes à un logisticien début 2022, ce qui n’a pas été sans péripéties… Néanmoins, nous sommes resté·e·s fidèles à nous-mêmes depuis le début et on est très heureux·ses de voir que nos client.es reviennent et nous font confiance ! Beaucoup de marques de puzzles se sont lancées depuis que LDP a ouvert, mais nous avons toujours fait attention aux modèles que nous proposons sur la boutique afin d’avoir un catalogue harmonieux. Nous souhaitons présenter des marques de puzzles de bonne qualité et surtout accessibles au plus grand nombre !

Philibert : Vous avez commencé votre activité en tant que revendeur. Depuis, vous avez mis un pied dans l’édition. Qu’est-ce qui vous a motivé ?

LDP : Toutes les belles illustrations que nous avions pu voir ici et là, principalement sur les réseaux sociaux où les illustrateur·trices partagent leur travail. Nous avions très envie de pouvoir faire découvrir les créations d’artistes peu connues dans le monde du puzzle !

Philibert : Comment définissez-vous vos puzzles ?

LDP : Sur le style, nous sommes sur ce qui pourrait se rapprocher du naïf contemporain avec des scènes de vie, humaine ou non, et une touche de nostalgie presque enfantine. On fonctionne énormément au coup de cœur sur l’univers des illustratrices ; on ne cherche pas à le dénaturer ou à le modifier !

Philibert : Quelle a été la plus grande difficulté dans cette activité d’éditeur ?

LDP : Trouver le compromis entre le budget d’une petite entreprise, que nous sommes toujours après bientôt trois ans d’activité, et nos exigences !

Philibert : Pouvez-vous nous en dire plus sur la fabrication de vos puzzles ?

LDP : Nous souhaitions une fabrication européenne avec un carton épais et de bonne qualité, une finition légèrement texturée, une boîte qui ne soit pas disproportionnée par rapport à la taille du sachet des pièces, mais aussi être en capacité de proposer nos puzzles à un prix accessible au plus grand nombre. Julie a d’ailleurs consacré une vidéo dédiée à toute l’aventure du lancement de notre marque (elle est vraiment super) !

Philibert : Où avez-vous trouvé vos deux premières artistes ?

LDP : Nous avons trouvé Randi Lynn Reed, qui illustre notre 500 pièces, et Jo Grundy, qui illustre notre 1000 pièces, sur les réseaux sociaux en effectuant une veille poussée dans les univers qui nous plaisaient le plus.

Philibert : On trouve une certaine cohérence dans les illustrations de vos deux premiers puzzles. Allez-vous poursuivre dans ce style ? Avez-vous des limites en matière de choix des illustrateurs/trices ?

LDP : C’est totalement prévu que nous poursuivons dans ce style, car c’est celui que nous affectionnons le plus. Bien sûr, nous sommes ouvert·e·s à toute sorte d’univers, mais nous ne ferons pas de puzzles dans un style diamétralement opposé ! Par exemple, vous ne trouverez pas de puzzles très graphiques ou avec de grands aplats de couleurs chez notre marque ; nous aimons le foisonnement de petits détails !

Philibert : Quelle est votre plus grande fierté ou réussite en tant qu’éditeur ?

LDP : Avoir pris le temps de tout penser du début à la fin : nous n’avons rien laissé au hasard ! De la taille de la boîte, qui est unique à notre marque, à la taille de l’illustration modèle non pliée. Nous avons passé une année entière sur ce projet pour qu’il réponde le plus possible à ce que nous souhaitions. Nous avons même fait appel à une graphiste, Lucie Lafosse, pour penser la boîte avec nous et qu’elle soit un bel objet à part entière !

Philibert : La tendance est à l’abondance. Pourquoi avoir opté pour une petite collection ?

LDP : Déjà pour des raisons budgétaires parce que nous tenions à financer seul·e·s ces deux premiers modèles (sans précommande, sans financement participatif, etc.) ! Ensuite parce que chez LDP, on trouve qu'abondance et puzzle, c'est antinomique. C’est une activité dite “slow”, qui permet de se détendre, de couper des écrans et de s’adonner à la lenteur dans une société où tout va déjà beaucoup trop vite !

Philibert : Quels sont vos futurs projets ?

LDP : Nous aimerions beaucoup lancer une seconde petite collection et continuer à proposer un catalogue harmonieux en restant à l'affût des nouveautés proposées par les marques. Et pourquoi pas organiser de chouettes événements avec Philibert ! ;)