Quand on monte un business, le choix du nom est un moment délicat, mais ô combien crucial. Il doit être facilement mémorisable et incarner les valeurs de la boîte. Mais avant tout, il doit claquer ! Alors c’est le moment d’être inspiré. Et à ce petit jeu-là, les éditeurs ne sont pas les derniers. Voici 10 nouvelles histoires pour en apprendre un peu plus sur le nom des studios francophones. Pour cette nouvelle fournée, direction la Belgique, la Normandie, le Grand Est et la région parisienne.
Boom Boom Games
Basée à Condé-sur-Vire en Normandie, la maison d’édition Boom Boom Games a été fondée par David Lenoury en 2016. Sous ses allures d’onomatopée rigolo, le nom de cet éditeur revêt un caractère très personnel pour son fondateur et représente un hommage à sa conjointe qui l’a fortement poussé à se lancer dans l'aventure de l'édition. Une symbolique sentimentale forte qui accompagne quotidiennement David au cours de son activité dans le monde du jeu.
BYR Games
Le nom de la maison d’édition belge BYR Games, qui se prononce [BIR], est une allusion directe au mot anglais "beer", bien connu des amateurs de houblon. Son premier jeu était d’ailleurs sur le thème de la bière. Tiens, tiens ! Mais ce n’est pas tout. Malgré cette analogie qui coulait de source, le choix de ce nom possède une autre signification un peu plus subtile. BYR est l’acronyme de Black Yellow Red, noir jaune rouge, les couleurs du drapeau belge. Joli clin d'œil patriotique !
Captain Games
Au moment de choisir le nom de sa nouvelle maison d’édition, Cédrick Caumont, cofondateur de Repos Production, souhaitait pour son site internet un nom de domaine se finissant en “.games”. Après quelques recherches, il découvrit que le domaine “captain.games” était disponible. En plus de sonner plutôt bien à l’oreille, ce nom draine également toute une philosophie autour du voyage, qui plaisait beaucoup à Cédrick. Et cerise sur bateau, ce nom donne à ses membres un excellent prétexte de porter un chouette costume.
InPatience
Le nom de ce studio belge découle directement de sa ligne éditoriale. En fondant InPatience, Shadi Torbey s’est fixé comme objectif de concevoir des jeux jouables en solo. Même si les jeux de la maison d’édition ne sont pas tous de purs solitaires, ils auront tous une vraie jouabilité pour 1 joueur. Le nom fait donc référence à la Patience, l’ancêtre du jeu solo, plus connu sous le nom du Solitaire. Cette façon de jouer étant devenu tendance, autrement dit “in”, Shadi opta pour l’ajout de ce préfixe, rendant ainsi le nom du studio unique. Accessoirement, comme le souligne son fondateur, la patience est également “une vertu nécessaire à l’élaboration et la maturation d’un bon jeu”.
Le Droit de Perdre
Pour ses fondateurs, "Le Droit de Perdre” n’est pas un simple nom, mais un cri du cœur. En 2009, alors qu’ils réfléchissaient à un nom d’éditeur pour commercialiser leur premier jeu, Questions de merde, François et Fabian tombèrent rapidement d'accord sur l’expression “Le Droit de Perdre”. Celle-ci synthétisait parfaitement l’essence de leur jeu et la philosophie qu’il souhaitait insuffler dans leur maison d’édition. Questions de merde et leurs prochains jeux seraient “une invitation à se lâcher, à mettre de côté cette pression permanente que l'on ressent tous plus ou moins insidieusement de devoir gagner, encore et toujours”. Stop au diktat de la victoire ! Vous avez le droit de perdre et de vous amuser... surtout !
Loki
Loki est un studio d’édition de jeux pour enfants créé en 2018 par Iello et basé à Heillecourt, en périphérie de Nancy. Son nom est la contraction de la dernière syllabe de Iello et de la première syllabe de kids. Mais Loki désigne aussi la mascotte de l’éditeur, un petit Corgi malicieux et aventurier qu’on retrouve notamment dans le logo. Avec sa cape et sa langue tirée, Loki vole vers de nouvelles aventures, comme les enfants en ouvrant une boîte de jeu.
Offline Éditions
En créant Offline Éditions, le fondateur voulait créer une maison d'édition dont les jeux auraient la vocation première de couper les joueurs des choses qui les entourent comme le travail, le téléphone, les notifications, etc. En jouant à ses jeux, les joueurs auraient alors la possibilité de profiter du moment présent avec leurs proches en se déconnectant. D’où le nom Offline, pouvant se traduire par “Hors ligne”. Le slogan de l’éditeur est d’ailleurs "Disconnect to reconnect".
Origames
Origames débuta son activité en tant que société de presse éditant Lotus Noir, packageur ludique développant King of Tokyo pour Iello, éditeur avec l'édition de Crôa et aussi consultant en fabrication de jeux pour les éditeurs francophones qui produisent chez Whatz Games. Il fallait donc un nom qui évoque cette notion de couteau suisse et de d’entreprise multi-fonctions. L’image de l'origami capta l’attention des fondateurs, car il représente la créativité et l'évolution. L’origami est une activité créative permettant de créer et développer un concept à partir d'une idée, d'une simple feuille de papier. Ce nom a évolué en Origames par le biais d'une contraction explosive, associant Origami et Games.
Pearl Games
Sébastien Dujardin, le fondateur de la société belge, est un grand, un très grand, un énorme fan de rock alternatif. Au moment de choisir un nom pour sa maison d’édition, il s’est donc tout naturellement tourné vers le nom de ses groupes préférés. Arcade Fire, Pixies, Nirvana, Sonic Youth, Pavement, Bad Religion, etc. Tout y passa ! Sébastien testa un à un les différents noms en essayant de se projeter et s’arrêta sur Pearl Jam ! Une analogie toute trouvée. Rebelote pour son logo. Pour parfaire l’identité visuelle du studio, Sébastien donna comme consigne au graphiste de faire quelque chose dans “l’esprit de la jacket de l’album Funeral d'Arcade Fire”. Chez Pearl Games, on est rock jusqu’au bout des ongles !
Sit Down!
À la recherche d’un charmant nom pour leur notre nouvelle activité d’édition de jeux, Didier et Marie voulaient puiser leur inspiration dans la caractéristique commune à tous les joueurs, à savoir le fait de s’asseoir autour d’une table. “Sit down” s’est donc rapidement imposé, comme une sorte d’invitation : “Viens t’asseoir, prend place, on va partager un moment ensemble”. En adjoignant un point d'exclamation, les fondateurs ont souhaité doubler la charmante invitation d'un caractère impératif ne laissant aucun choix à son destinataire : “Assieds-toi et joue (B**del !)”
