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6 choses à savoir (absolument) sur Bomb Busters

6 choses à savoir (absolument) sur Bomb Busters
Le Philiboy Sébastien
Sébastien
Mis à jour le  12/09/2024
#article

Bomb Busters est un jeu coopératif mêlant communication, déduction et prise de risque dans lequel il faudra désamorcer les bombes des 66 missions. Mais connaissez-vous l’histoire qui se cache derrière cette boîte au style cartoon minimaliste ? Non ? Alors voici les coulisses du jeu à travers 6 anecdotes à connaître absolument.


1. Un jeu inspiré du Pouilleux

On connait tous le Pouilleux, ce jeu de cartes traditionnel dans lequel il faut défausser ses cartes en évitant d’être le dernier à détenir le valet de trèfle. Eh bien, difficile de faire le rapprochement au premier coup d’oeil, mais l’idée originale de Bomb Busters est bel et bien basée sur le Pouilleux, ou plutôt le Baba-nuki, version japonaise du Pouilleux très populaire au pays du soleil levant, comme nous le raconte son auteur, Hisashi Hayashi : 


“Le point de départ a été le jeu traditionnel japonais Baba-nuki. Si vous le transformez en jeu coopératif, il manque trop d'informations et ça devient un jeu de chance. En donnant quelques informations supplémentaires, comme réarranger les cartes dans l'ordre numérique ou donner quelques informations au début, l'expérience est plus stratégique et maligne. J'ai découvert qu'il pouvait s'agir d'un jeu de devinettes ou de déduction. La première fois que j'ai joué, j'ai ajouté ces éléments et le jeu a bien fonctionné, j'ai donc pensé qu'il fallait continuer dans cette voie.”


6 choses à savoir (absolument) sur Bomb Busters

2. Un développement rapide, mais complexifié par la crise sanitaire

Bomb Squad (la version japonaise de Bomb Busters) a demandé un développement de six mois à Hisashi Hayashi, ce qui est assez court pour l’auteur ayant conçu d’autres jeux plus “touffus” comme Yokohama ou Trains. Cependant, malgré une phase de conception plutôt limpide, l’auteur japonais a été confronté au Covid-19 qui n’a pas facilité les tests : 


“À l'époque, je n'ai pas pu tester le jeu en face à face avec mes amis à cause du Covid-19. Nous avons utilisé des outils de jeu en ligne pour tester le jeu.”


Sorti durant la crise sanitaire, le jeu aurait pu voir son éclosion impactée, mais fort heureusement, Bomb Squad a immédiatement trouvé un écho auprès des joueurs qui étaient particulièrement avides de nouveautés durant cette période un peu spéciale. L’auteur se souvient : 


“Nous avons sorti le jeu au Tokyo Game Market, un événement consacré aux jeux de société au Japon, et un grand nombre de personnes y ont joué, ce qui nous a valu diverses réactions. C'était une période difficile du fait du Covid-19 à l'époque, mais nous étions heureux que tant de gens jouent au jeu.” 


3. Une affaire de famille

Bomb Squad, la version japonaise de Bomb Busters, comprend cinquante missions de déminage, dont les scénarios ont été rédigés par Ryo Nyamo, la femme de l’auteur. 


“C'est une bonne rédactrice et elle a également été maître de jeu dans des TRPG (Tabletop Role-Playing Game), elle s'est donc mise à l'écriture et a rédigé les scénarios en peu de temps.”


Cela n’a pas été la seule contribution de Ryo, qui signe également les illustrations japonaises du jeu.


6 choses à savoir (absolument) sur Bomb Busters

4. L’entrée en jeu de Cocktail Games

Si le jeu original a été édité par OKAZU Brand, Cocktail Games a eu la chance de découvrir rapidement Bomb Squad après sa commercialisation et d’en obtenir les droits pour sa localisation française : 


Sarah, responsable communication au sein de la maison d’édition versaillaise, nous renseigne sur la découverte du jeu :


“Nous avons eu la chance de trouver ce jeu au Game Market de Tokyo, et même si nous étions en pleine crise sanitaire, nous nous sommes vite réunis pour tester le jeu et sommes rapidement tombés d'accord sur le fait qu'il fallait le signer dès que possible ! Merci donc à Hisashi Hayashi d'avoir accepté !”


5. Un hommage à SOS Fantômes

En faisant entrer Bomb Squad dans leur catalogue, Cocktail Games a opéré un relooking du jeu afin de lui donner une toute nouvelle identité. Et qui dit relooking, dit changement de nom. Sarah nous en apprend plus sur le nouveau nom : 


“Comme toujours, au moment du développement d'un jeu, il y a un gros travail de brainstorming pour le nom du jeu : il doit donner envie, être compréhensible pour le “tout public”, illustrer la mécanique et être libre de droit… Bref, un petit casse-tête somme toute très plaisant. Chez Cocktail Games, nous aimions bien BOMB SQUAD, mais ce titre était déjà pris par deux autres jeux déjà édités alors, il a fallu le changer quelque peu… Ainsi, l'équipe s'est mise d'accord sur BOMB BUSTERS comme clin d'œil à une célèbre équipe bien aimée de chasseurs de fantômes. Pour l’anecdote, vous avez échappé à SQUAD GAME, car à l'époque, nous n'entendions parler que d'une certaine série sud-coréenne.”


6 choses à savoir (absolument) sur Bomb Busters

6. Nouveau nom, nouvelles illustrations !

Autre changement notable : les illustrations. Pour leur rutilante version française, Cocktail Games a fait appel à Dom2D, un artiste basé à Montréal. Laura, en charge de la direction artistique, nous en dit plus sur ce choix : 


“On est tombé sur des illustrations de Dom2D quand on cherchait des petits personnages, dans l’esprit d’un jeu vidéo présent dans notre moodboard. On souhaitait quelque chose de plutôt cartoon dans le traité, mais en gardant un côté adulte avec une limitation du nombre de couleurs. Il fallait surtout dédramatiser de manière générale le thème du jeu et le rendre plus fun, avec les personnages, mais aussi les outils qu’ils utilisent. Dom2D, qui a davantage l’habitude des jeux vidéo, correspondait parfaitement à ce que nous souhaitions faire. Il a donc accepté avec plaisir ce challenge !”


Dom2D est un illustrateur au style minimaliste symbolisé par des personnages simples et tout mignons. L’artiste québécois conçoit également des jeux vidéos à ses heures perdues.


Si Bomb Busters est le premier jeu de société qu’il signe sous son pseudonyme Dom2D, le montréalais n’en est pourtant pas à son premier coup d’essai dans le monde ludique. Il y a une dizaine d’années, il illustra deux jeux du Scorpion Masqué sous son vrai nom, Dominique Ferland : C'est pas faux de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc et sQUIZZ de Martin Nedergaard Andersen.


Son histoire vous a plu ? C'est le moment d'y jouer ! Mais un peu de patience, la sortie de Bomb Busters est prévue pour septembre !


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