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10 choses à savoir (absolument) sur Courtisans

10 choses à savoir (absolument) sur Courtisans
Le Philiboy Sébastien
Sébastien
Mis à jour le  11/06/2024
#article

Courtisans est un jeu de cartes basé sur une mécanique simple saupoudrée d’un soupçon de méchanceté. Mais connaissez-vous l’histoire qui se cache derrière cette très belle boîte au style médiéval soigné ? Non ? Alors voici les coulisses du jeu à travers 10 anecdotes à connaître absolument.


1. Une pure idée de design

L’idée de Courtisans est née d’une pure question de game design. Alors que les co-auteurs étaient à la recherche d’un jeu basé sur une mécanique de majorité, Romaric Galonnier réfléchissait beaucoup à des systèmes d'interaction consistant à donner des cartes aux autres joueurs à la manière de Splito, un jeu qu’il avait créé avec Luc Rémond. Interrogé sur les premiers instants de la création du jeu, Romaric se souvient : 


“Anthony a proposé une manière de jouer sa main de cartes : on aurait deux cartes en main, et à chaque tour, on doit en placer une dans sa collection devant soi, et une autre au milieu pour influencer la valeur des collections. Là-dessus, je rebondis rapidement avec l’idée de distribuer trois cartes, une pour soi, une pour influencer la majorité et une dernière pour un autre joueur !”


2. Une rencontre sous le soleil toulonnais

Avant de collaborer sur Courtisans, Anthony et Romaric se connaissaient finalement assez peu. Leur première rencontre remonte à 2020, à l'occasion d'une résidence d'auteurs à Toulon à laquelle Antonin Boccara parraina Romaric. À cette époque, Anthony habitait encore le sud de la France, et s’est, depuis, expatrié à Taïwan. Le contact étant bien passé, du fait notamment d’une vision du game design assez proche, les deux auteurs décidèrent alors de travailler sur un projet commun lors d’un séjour chez Romaric avant le Festival de l’Alchimie du Jeu de Toulouse en 2021.


3. Une gestation de 9 mois

En tout et pour tout, le jeu de cartes a demandé un développement de neuf mois, trois mois pour le prototype et six mois pour l’édition. Un temps assez court par rapport à d’autres jeux qui s’explique par la fluidité du travail des auteurs qui n’ont pas rencontré de grosses difficultés. Romaric s’explique : 


“La mécanique de base a été vite posée et n'a pas bougé. Ce qui a été plus long à affiner, ce sont les pouvoirs de cartes et les missions. On a cherché à créer un équilibre pour inciter les joueurs à jouer dans l’obscurité pendant la partie, car on a remarqué que pour qu'une partie soit intéressante, on se devait de trouver un équilibre entre lumière et obscurité à la table de la reine.”


Pour Anthony : ”Le travail autour du jeu a été minutieux. Il ne fallait pas en ajouter trop ou en enlever trop pour offrir une expérience très claire et épurée.”


10 choses à savoir (absolument) sur Courtisans

4. Au FIJ, proto recherche éditeur à séduire !

Une fois encore, comme pour Faraway ou Pixies, Courtisans nous montre que le Festival International des Jeux est l’endroit idéal pour dénicher la perle ludique rare ! Et avant de se retrouver sur le bureau de Catch Up Games, le jeu de Romaric Galonnier et Anthony Perone s’est d’abord retrouvé sur une table de l’espace pro de Cannes 2022. Clément Milker de Catch Up Games se souvient : 


“Nous prenons chaque année beaucoup de rendez-vous avec des auteurs pour qu'ils nous présentent leurs prototypes. Et c'est lors de ce rendez-vous avec Anthony et Romaric qu'ils nous ont présenté deux jeux, dont Courtisans. Si le jeu ne nous a pas paru très original, on a rapidement été séduit par l'atmosphère créée autour de la table.” 


Quant au choix de choisir l’éditeur lyonnais, Romaric confie :


“Ça fait des années que je fréquentais les Catch Up sur les salons, je leur ai montré plein de prototypes au fil du temps. Et pour une fois, l'un de mes jeux les intéressait, alors ça ne pouvait pas se refuser…”


5. Euh, ce ne sont pas les animaux de Root ?

Si on adore le thème médiéval de sa version finale, le prototype n’en faisait mention que très vaguement. Ainsi, au moment où Catch Up découvre le jeu, les joueurs incarnaient “des personnages animaux sortis tout droits des jeux de Leder Games” se rappelle Clément. 


Une simple impression de déjà-vu ? Pas du tout ! Anthony nous confia avoir pris quelques largesses pour l’univers graphique de leur proto : 


“Pour illustrer le prototype, on a, illégalement évidemment, utilisé les illustrations de Root. Ça collait super bien d’avoir ces personnages armés. Finalement, on a eu la chance d’avoir Noémie Chevalier et son travail incroyable sur les illustrations. Quelle chance !”


Et Clément ajoute :


“En gardant l’idée du tarot, et vue l'ambiance qui se dégageait des parties, je suis assez rapidement sur un thème de cour où on pourrait se faire des coups dans le dos. L'idée était d'avoir un univers à la Game of Thrones, mais sans le sang et le sexe. Un truc moins violent, mais dans lequel on n'hésite pas à se trahir gentiment”.


6. Vous voulez un Whisky ?

Avant de passer entre les mains de l’éditeur, le jeu se prénommait Kaiji, une référence directe au Whisky Japonais que Romaric a ouvert juste avant de parler du game design.


Vu que tout a été si fluide autour de ce verre, on a décidé de garder ce nom”, se rappelle Anthony.


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7. Un jeu qui se démarque par la qualité de son matériel

En ouvrant la boîte de Courtisans, le jeu brille, et ce n’est rien de le dire, par l’originalité de son matériel. Ainsi, les joueurs pourront prendre plaisir à jouer ou contempler le très beau tapis de style “médiéval” et les sublimes cartes brillantes. Interrogé sur ce choix, Clément, chef de projet sur Courtisans, nous confiait que lors de l’édition du jeu, il n’avait pas rencontré de difficulté particulière, si ce n’est de rendre le jeu original : 


“Je me suis rapidement dit que, comme le jeu ne brillait pas par son originalité, il allait falloir probablement faire passer plus de choses par l'édition. L'idée était de partir sur un très bel objet qu'on pourrait vouloir acheter juste pour l'exposer, même sans y jouer. Un peu comme on peut le faire avec un jeu de tarot”.


8. Les débuts de Noémie Chevalier dans le monde ludique

Courtisans est l’occasion de faire connaissance avec une nouvelle illustratrice. Nouvelle dans le monde ludique, mais pas dans le métier. Si Noémie signe ici son premier jeu de société, l’artiste s’est illustrée dans le domaine de la littérature pour ado où elle a signé les illustrations de la trilogie du Livre des étoiles d'Erik L'Homme, un best-seller fantasy édité par Gallimard.


“Gallimard a réédité les trois tomes de cette saga d’Erik L’Homme à l’occasion de la sortie d’un 4e tome co-écrit avec Jimmy Blin. Et j’en ai réalisé les couvertures, parties illustration et graphisme. D’un point de vue plus personnel, c’était un projet plein de nostalgie puisque je lisais la saga étant ado dans sa première édition.”


Quant aux raisons du choix de Noémie, Clément se souvient : 


“J'ai fini par découvrir la page Artstation de Noëmie où j'ai trouvé des personnages d'inspiration médiévale qui m'ont tout de suite séduit. Noëmie réalise également toutes les enluminures dont elle aime enrichir ses créations et là, je me suis dit que c'était exactement ce que je cherchais pour le thème que j'avais en tête”.


Pour sa première expérience dans le jeu de société, Noémie a pu proposé son univers graphique qui apporte une identité forte à Courtisans : 


“Le brief était simple et ouvert. Thème médiéval onirique, similaire à ce que j’avais pu faire dans quelques productions personnelles, et faire six familles bien distinctes. C’est tout. On avait évoqué l’idée avec Clément de mettre des blasons en plus à chaque famille, et tout ça m’a conduit à proposer le principe de carte qu’on connaît : un animal associé à chaque famille et dont on retrouve des détails évocateurs dans le physique et les vêtements des personnages. Le reste des graphismes est venu naturellement.”


10 choses à savoir (absolument) sur Courtisans

9. Des rendez-vous manqués, mais un avenir assuré dans le milieu du jeu

Si Courtisans est le premier jeu illustré par Noémie, l’illustratrice avait pourtant déjà été repérée par certains éditeurs désirant bénéficier de sa patte artistique pour leurs jeux. Mais ces prises de contact se classèrent tous sans suite, la faute à des conflits de plannings. 


Suite à son travail sur le jeu de Catch Up Games, l’artiste basée à Nantes a signé d’autres réalisations avec une maison d’édition bien connue des joueurs et ce n'est qu'un début :  


“J’ai eu le plaisir de réaliser une illustration pour un puzzle twist chez IELLO qui est sorti en mai et je devrais m’attaquer à deux autres jeux d'ici à la fin de l’année si tout se passe bien. Mais c’est top secret ! ;)”


10. Un jeu rapidement victime de son succès

Comme nous le raconte l’éditeur lyonnais, le jeu de Romaric et Antoine a trouvé un écho immédiat auprès des boutiques dès l’annonce de sa sortie. L’effervescence de Courtisans fut telle que le jeu s’est retrouvé en rupture avant sa mise en rayon. Une aubaine pour Catch Up Games, mais une guigne pour les joueurs ayant manqué le jeu à sa sortie qui devront attendre sa réimpression. 


“Nous avions produit 5000 exemplaires, ce qui est souvent suffisant pour analyser le comportement du jeu en boutique. Là, le jeu était en rupture chez le distributeur avant même sa sortie officielle. Blackrock annonce généralement la disponibilité des jeux aux boutiques le lundi matin pour une sortie le vendredi suivant. Dans le cas de Courtisans, il n'y avait plus d'exemplaires à l'entrepôt dès le mardi midi. On n'avait jamais connu ça.”


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