BLCAVE
Thème(s) | Aventure | |
Langue(s) | Français | |
Mécanisme(s) | Coopératif, Cartes, Scénario | |
Création | Peggy Chassenet, Thomas Dupont | |
Illustrations | Guillaume Bernon, Jeanne Landart | |
Note globale | 4.8 | |
Éditeur | Blam ! | |
EAN | 3770005767358 |
Gamme
Ce jeu est conseillé par 3 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par ParadoxeTemporel, voici son avis :
Cartaventura Versailles est un jeu narratif, d’exploration, d’aventure historique. Direction Versailles en 1687 en plein règne du roi Louis XIV, le Roi-Soleil. Incarnez Julie d’Aubigny, une très jeune femme romanesque, aventurière duelliste et chanteuse d’opéra aimant aussi bien les femmes que les hommes. Autant vous dire qu’elle devait faire parler d’elle à son époque.
La qualité des aquarelles est toujours au rendez-vous, bravo à Jeanne Landart et Guillaume Bernon pour ce superbe travail. L’écriture est elle aussi de qualité, j’ai plongé très rapidement dans l’histoire. Et en parlant d’histoire, le livret historique a été rédigé avec un spécialiste : Vincent Haegele, conservateur des Bibliothèques de Versailles.
La mise en place est ultra rapide. Et oui, de vos parties car ce n’est pas un jeu one shoot. Vous choisirez des lieux où vous rendre en fonction de ceux disponibles, choisirez votre tenue homme ou femme, effectuez des rencontres. Une aventure pleine de surprises.
J’ai vraiment une préférence pour la configuration à 1 joueur/joueuse voire 2, je trouve le jeu tellement plus fluide. Cela rejoint dans un sens la lecture d’un Livre dont vous êtes le héros. Les règles sont très accessibles, vos choix vous mèneront vers l’un des 5 dénouements possibles. Il est toujours aussi plaisant de découvrir un personnage peu connu et haut en couleur, une époque. Le jeu ne perd pas de son intérêt, chaque nouvelle boîte propose une (des) aventure(s) unique. Cartaventura est toujours prescrit par Paradoxe Temporel et plutôt deux fois qu’une.
Sur quel chemin mènerez-vous Julie d’Aubigny ?
Article complet : https://paradoxetemporel.fr/47208-test-et-avis-de-cartaventura-versailles.html
Ce jeu a été joué et recommandé par Yozone Jeux, voici son avis :
« Cartaventura : Versailles » est le sixième épisode de la gamme. Vous y incarnez un personnage historique afin de vivre une histoire débridée au milieu de la grande Histoire. Cette fois, vous êtes une noble anticonformiste qui ne compte pas terminer ses jours en vieille comtesse décrépie en passant sa vie sous le joug d’hommes tyranniques.
Les 70 cartes du jeu vous ouvriront des horizons différents selon les choix que vous ferez.
Comme le dit l’adage, vous avez les cartes en main !
Dans la boîte
Les boîtes de la gamme font toutes 11 x 11 cm. Un format de voyage par excellence.
Les 70 cartes de 8,5 x 8,5 cm vont s’étaler devant vous, offrant une expérience ludique et littéraire à laquelle les magnifiques illustrations de Guillaume Bernon et Jeanne Landart donneront toute leur saveur.
De plus, comme il est indiqué dessus « ce jeu, édité en Haute-savoie, a été inventé en Ille-et-Vilaine. La boîte a été fabriquée en Bretagne à partir de carton recyclé et les cartes ont été imprimées en Normandie sur du papier certifié PEFC (de provenance française). »
Un jeu intégralement français et fabriqué selon des normes écologiques (la gamme a remporté le label Éco-Ludique au FLIP de Parthenay en 2022), ça se souligne tout de même.
Comment on joue ?
« Cartaventura » est fait pour tous les joueurs puisqu’il suffit de se laisser guider par les cartes.
Dès l’ouverture, aucun mélange du paquet de cartes à faire, juste à suivre les instructions.
Vous évoluerez de carte en carte. Une situation et des événements vous seront contés et il vous suffira de faire vos choix. Sur votre route, vous tomberez sur des personnages qui orienteront votre destinée. Vous trouverez des objets afin de vous aider dans votre périple. Vous n’avez qu’à vous laisser porter par l’histoire.
Chaque boîte possède tout de même une mécanique propre.
Pour « Versailles », il vous faudra tout le temps décider de vous habiller en homme ou en femme. Parfois, ce choix n’aura aucune incidence, souvent il fera pencher la balance selon l’interlocuteur ou la situation. Une mécanique complètement en accord avec le message du jeu.
On en pense quoi ?
Ne le cachons pas, nous sommes fans de la gamme.
Chaque aventure ouvre les portes de l’Histoire. On se croirait dans un docu-fiction, incarnant soit un personnage réel afin d’en révéler l’histoire personnelle et incroyable, soit un individu lambda de l’époque qui va se retrouver dans les pas d’une célébrité afin de découvrir l’impact qu’elle a eu sur le monde.
Dans cet opus, nous incarnons Julie d’Aubigny, personnage réel, qui doit évoluer au sein de la cour de Versailles. Les péripéties de l’héroïne nous amèneront rapidement bien au-delà de la célèbre ville.
Nous allons découvrir la France de 1687, de Paris à Marseille, des bas-fonds aux plus hauts sommets de l’état
Comme évoqué précédemment, à chaque action, il nous est demandé de choisir quelle tenue nous portons : celle d’un homme avec son épée en position dominante, ou celle d’une femme en toilette à l’exigence de soumission inhérente à son sexe ?
C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser à la première lecture. La réalité se dessine autrement. Ici, il s’agit bien souvent de jeux d’influence, de ruse. Comment se présenter selon le but que l’on s’est fixé ? Doit-on être franc et soi-même ou bien jouer un personnage afin d’obtenir quelque faveur ? Tout n’est-il qu’apparences et faux-semblants ?
« Versailles » est un jeu narratif assumé où le plaisir reste celui de vivre une aventure. Cependant, l’écriture de cette histoire aux embranchements variés va plus loin.
Comme dans les précédents épisodes, les choix moraux sont omniprésents. Ici, ils sont liés à ce qu’on l’on nomme la morale, valeur n’existant que par les limites qu’on lui donne.
Car Julie d’Aubigny aime les hommes autant que les femmes. Elle interroge la sexualité, l’homosexualité, la bisexualité, le travestissement et a fortiori le genre. Un thème très fort en notre 21ème siècle qui existait déjà 350 ans plus tôt.
Le frère du Roi lui-même, que l’on nommait Monsieur, était un inverti, et la carte 8 du jeu nous présente des courtisans moqueurs quant à cet état de fait dont ils se moquent là, au milieu des jardins, mais sur lequel ils se seraient bien gardés de plaisanter devant le Roi dont le courroux justifiait le droit de vie et de mort sur ses sujets.
La scénariste, Peggy Chassenet, nous expose de nombreuses autres scènes qui amènent à la réflexion, et surtout modifient notre façon de jouer. On se glisse dans la peau de Julie d’Aubigny, avec ses ambiguïtés, et l’on se prend à véritablement penser à sa tenue selon la situation et les protagonistes, car nous en avons perçu toute l’influence possible sur notre futur.
Encore une fois, « Cartaventura : Versailles » est un jeu, mais il inclut délibérément un aspect réflexif important. Cela influe d’ailleurs sur le nombre de joueurs possibles.
Pour l’éditeur, il peut se jouer de 1 à 6. Nous sommes plutôt amateurs de l’aspect solo ou duo afin de se glisser complètement dans la peau du personnage et surtout d’assumer tous nos choix. Une petite musique baroque dans les oreilles et le voyage immersif est assuré.
À plus, pourquoi pas. L’échange autour des pistes à suivre peut-être intéressant, mais les choix ne sont pas si nombreux qu’ils nécessitent une assemblée. L’attente d’une décision collective, voire d’un vote, nuirait sans doute à la fluidité.
D’autant que l’histoire propose 5 fins différentes.
La première partie terminée, il est indispensable de remonter en selle afin de décider de nouveaux embranchements et de découvrir de nouveaux horizons. Puis une troisième fois. Ce qui implique fatalement de passer plus rapidement les premières cartes que l’on commence à connaître. Mais la suite est toujours pleine de surprises.
Après plusieurs scénarii, vous pourrez consulter le petit livret historique qui vous révèlera encore de nouvelles informations sur Julie d’Aubigny et son époque.
« Cartaventura : Versailles » tient encore ses promesses de jeu narratif illustré à merveille par les pinceaux talentueux de Guillaume Bernon et Jeanne Landart. Il renouvelle l’expérience de jeu et suscite l’envie de se plonger dans cette période historique tant relatée mais souvent encore méconnue. Cette lucarne de la petite histoire à travers la grande est une ouverture culturelle formidable à travers le jeu. C’est grâce à ce type de propositions que la voie s’ouvrira pour l’avancée du jeu en tant que produit culturel.
Une superbe réussite éditoriale à vivre pleinement et à partager.
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Blam! a à nouveau réussi son hold-up. Celui de nos cœurs. Ludiques, humains. En mettant en scène la vie, trépidante, réelle, peu connue, de Julie d’Aubigny, nous sommes propulsés dans un Paris du XVIIe qui vient remuer nos préjugés.
Encore une fois, Cartaventura Versailles a conquis notre rédaction avec son concept ingénieux, immersif et varié, qui nous transporte dans un univers historique. Offrant la possibilité d’explorer plusieurs itinéraires et d’atteindre différentes fins, Versailles invite à rejouer encore et encore pour découvrir tous ses secrets.
Défis aux normes sociales, passion et amour, art et culture, aventure et liberté, et enfin, surtout, féminisme et questions de genre. Avec son récit, Versailles nous permet d’explorer plusieurs thèmes, essentiels à l’aventure humaine.
Cartaventura Versailles se distingue comme une prouesse ludique, épurée et flamboyante, réussissant à condenser une histoire captivante en seulement 70 petites cartes carrées.
À noter que les aquarelles de Jeanne Landart et Guillaume Bernon sont d’une qualité exceptionnelle. L’écriture est également fine et élégantes, nous immergeant rapidement dans l’intrigue. Concernant l’aspect historique, comme d’habitude avec Cartaventura, un livret est fourni, rédigé en collaboration avec un expert : Vincent Haegele, conservateur des Bibliothèques de Versailles.
Clamons-le haut et fort. Cartaventura Versailles est un jeu de société exceptionnel qui captive notre attention dès les premiers instants. Et pour cause, sa mise en place est… fulgurante ! Ses mécanismes ingénieux et son scénario riche en rebondissements en font un jeu immersif et passionnant, capable de nous transporter au cœur de la splendeur de Versailles et d’une réalité pas si splendide.
Les décisions prises au cours de l’aventure ont un réel impact sur le déroulement de l’histoire, offrant une expérience de jeu unique à chaque partie. Ce niveau d’immersion et d’engagement est rare dans l’univers des jeux de société, il faut le reconnaître, ce qui fait de Cartaventura Versailles un véritable trésor ludique ! Petit-riquiqui, et pourtant on en ressort maxi ravis.
Les multiples itinéraires et fins possibles contribuent également à l’aspect passionnant de Cartaventura Versailles. Chaque nouvelle partie permet de découvrir de nouveaux chemins et de vivre de nouvelles aventures, garantissant des heures de divertissement et d’exploration. Constamment tenus en haleine, nous sommes curieux de savoir ce qui nous attend au détour de chaque carte.
Cartaventura Versailles réussit ainsi l’exploit de combiner immersion, passion et rejouabilité, surtout pour un jeu Kleenex, offrant une expérience de jeu inoubliable et envoûtante pour tous les fans de jeux de société, de jeux narratifs, d’histoire, de droits et d’émancipation de la femme, ainsi que des questions LGBTQ.
Vivement l’adaptation ciné ou série de la vie de Julie d’Aubigny.
En un mot comme en cent, mais en un, surtout :
Grandiose !
Ce jeu a été joué et recommandé par ParadoxeTemporel, voici son avis :
Cartaventura Versailles est un jeu narratif, d’exploration, d’aventure historique. Direction Versailles en 1687 en plein règne du roi Louis XIV, le Roi-Soleil. Incarnez Julie d’Aubigny, une très jeune femme romanesque, aventurière duelliste et chanteuse d’opéra aimant aussi bien les femmes que les hommes. Autant vous dire qu’elle devait faire parler d’elle à son époque.
La qualité des aquarelles est toujours au rendez-vous, bravo à Jeanne Landart et Guillaume Bernon pour ce superbe travail. L’écriture est elle aussi de qualité, j’ai plongé très rapidement dans l’histoire. Et en parlant d’histoire, le livret historique a été rédigé avec un spécialiste : Vincent Haegele, conservateur des Bibliothèques de Versailles.
La mise en place est ultra rapide. Et oui, de vos parties car ce n’est pas un jeu one shoot. Vous choisirez des lieux où vous rendre en fonction de ceux disponibles, choisirez votre tenue homme ou femme, effectuez des rencontres. Une aventure pleine de surprises.
J’ai vraiment une préférence pour la configuration à 1 joueur/joueuse voire 2, je trouve le jeu tellement plus fluide. Cela rejoint dans un sens la lecture d’un Livre dont vous êtes le héros. Les règles sont très accessibles, vos choix vous mèneront vers l’un des 5 dénouements possibles. Il est toujours aussi plaisant de découvrir un personnage peu connu et haut en couleur, une époque. Le jeu ne perd pas de son intérêt, chaque nouvelle boîte propose une (des) aventure(s) unique. Cartaventura est toujours prescrit par Paradoxe Temporel et plutôt deux fois qu’une.
Sur quel chemin mènerez-vous Julie d’Aubigny ?
Article complet : https://paradoxetemporel.fr/47208-test-et-avis-de-cartaventura-versailles.html
Vous devez être identifié pour soumettre des avis.
Ce jeu apparaît dans les Tops Jeux de nos joueurs
Groupe 1
Ma ludothèque
par Daffodil_Meeple
Nos jeux pour l'été !
par Blam!
Copyright © 2024 www.philibertnet.com Mentions légales - Politique de confidentialité - Politique cookies - Plan du site