Cartaventura : Hollywood est le 2ème de la gamme à faire son entrée dans notre ludothèque après Cartaventura : Caravanes.
Le concept ne change guère, vous le connaissez déjà et il fait le bonheur de Madame qui aime vivre des aventures palpitantes mais sans sortir de sa ludothèque et avec un thé fumant à la main, s’il vous plaît.
Ici l’ambiance change radicalement puisque nous quittons la Tanger du 14ème siècle pour l’Amérique des années 1920. Vous incarnez Jim Tully, tour à tour fabricant de chaînes, boxeur, romancier ou encore scénariste pour le plus célèbre des vagabonds : Charlie Chaplin.
En partant de Washington, vous poursuivez votre rêve : faire du cinéma. N’écoutant que votre courage (ou votre inconscience ?) vous partez à l’aventure et devenez ainsi un hobo (homeless Boy), un travailleur itinérant comme l’Amérique de cette époque en comptait tant.
Au fil de vos pérégrinations, vous allez connaître la misère, la peur, l’espoir, la déception mais aussi et surtout, le vrai visage de l’Amérique des années 20, partagée entre prospérité, progrès social mais aussi prohibition, exclusion et pauvreté extrême.
Comme toujours, scénario, texte et illustrations s’accordent pour vous offrir une gamme d’émotions très fortes : certaines situations, poignantes, laissent place à des épisodes plus joyeux qui sont autant de clin d'œil à la filmographie de Charlie Chaplin.
Une fois de plus le travail documentaire est d’une très grande qualité, le jeu ayant été réalisé en collaboration avec le Bureau Chaplin.
Ce dernier opus est mon préféré au moment où je vous parle. La sensation d'immersion à été plus forte et plus intense, très certainement parce que c'est un univers plus accessible que l’Orient du 14ème siècle.