Explorez une île inconnue, fouillez, trouvez des objets. Faites-en usage au bon endroit. Une corde, un ravin. Allez-vous traverser mais risquer de tomber ?
Thème(s) | Aventure | |
Langue(s) | Français | |
Création | Stéphane Anquetil | |
Note globale | 4.1 | |
Éditeur | Aurora | |
EAN | 3770010469155 |
Ludochrono
Ce jeu est conseillé par 2 de nos Blogueurs
Ce jeu a été joué et recommandé par Yozone Jeux, voici son avis :
Il a suffi d’une lettre envoyée par votre oncle Christo Baille (et oui, il est revenu, des pesos, des lingots il en a l’c… cousu !). La lecture de ces quelques lignes mystérieuses ne vous a pas laissé de marbre. Vous vous êtes retrouvé entraîné dans une folle épopée à partir du ponton branlant d’une île des Seychelles. Vous rêviez de vacances mais la lettre est déjà le début d’une aventure.
Serez-vous prêt à sonder le dessous des cartes pour dénicher un trésor… ou ouvrir la boîte de Pandore de tous les périls ?
Stéphane Anquetil est auteur de scénarii, de romans, de livres d’escape game et de la gamme « Crime Zoom » chez l’éditeur Aurora. Le mystère et les enquêtes sont inscrits dans son ADN. C’est un geek des années 90 qui se respecte, il n’a pu oublier la découverte des jeux vidéos type point and click tels « Le Passager du Temps » ou la série des « Monkey Island », et le plaisir de voyager dans un univers d’images pixellisées à s’en décoller la rétine. C’est pourquoi il a plongé directement dans cette aventure aux teintes saturées.
La promesse était surtout de se promener dans des paysages invitant à l’aventure, de partir en quête d’un trésor, de découvrir des objets qui vous aideraient dans votre trip, d’interagir avec des personnages non joueurs via une interface textuelle et de frissonner devant son écran.
Avec ce premier épisode de la gamme « Pixel Aventures », c’est à ce voyage que tient à vous inviter Stéphane Anquetil grâce à l’aide de cartes.
Comme dans « Crime Zoom », vous démarrez avec une scène de 4 cartes que vous pouvez retourner à loisirs afin de dénicher des indices, des pistes et aussi d’autres scènes. Ces dernières apparaissent à l’instar des fenêtres d’un jeu vidéo. À vous de suivre votre instinct et d’oser prospecter les quatre coins de cette île au forban.
Attention, car le temps vous est compté ! Chaque action égrène les minutes et vous n’avez que 96 unités possibles. Les lieux sont multiples, les envies d’excaver plus avant chaque scène sont très tentantes et ce 96 semble fondre comme la peau tannée d’un pirate au soleil brûlant d’une île perdue.
Le premier pas à franchir pour les joueurs est d’accepter le parti-pris graphique du pixel art. C’est même la condition sine qua none pour se laisser embarquer sans ambages dans l’aventure.
Ces images ramènent à une période vintage qui a bercé les quadras et quinquas. Elles peuvent piquer les yeux en premier lieu avec des couleurs criardes, des contrastes violents. Cependant, très vite, que l’on soit un contemporain de cette époque ou avide de plonger dans autre chose que de la 3D léchée, on se laisse séduire par le charme désuet et la maîtrise de l’artiste Kryssalian. L’atmosphère est finalement posée, très claire, et il ne reste plus qu’à s’y glisser pour profiter de l’histoire.
Cette fois, pas d’enquête à proprement parler. Pas d’indices à croiser pour trouver le menteur, traître ou faussaire. L’idée est plutôt celle du jeu de pistes. Un peu comme si l’on suivait une caméra sur des lieux qui se dévoilent peu à peu. On fouille, parfois pour menu fretin, ce qui fait perdre du temps et nous précipite vers la fin inexorable de l’aventure. Il s’agit à la fois « d’un cherche et trouve » de luxe et d’une course contre la montre.
Stéphane Anquetil a su doser homéopathiquement les éléments pour qu’il n’y ait pas de précipitation dans l’histoire. Nous avons cru franchir des étapes plus rapidement que prévu en lisant des indications sur des lieux pas encore visités. Nous avons eu l’impression d’avoir devancé le mystère en trouvant assez vite un des 3 éléments à capter. Et pourtant, il a fallu évaluer scrupuleusement le reste de l’île pour parvenir à nos fins et lier la totalité des pièces du puzzle.
Avouons-le humblement, nous avons manqué de temps sur la fin. Quelques malheureuses unités seulement, mais assez pour, normalement, perdre la partie. Confessons aussi piteusement, que nous n’avons pas recommencé car nous avions presque extrait tous les éléments des 2 paquets de cartes, Lieux et Pistes. Nous avons donc « triché » misérablement, et poursuivi l’aventure jusqu’à son terme. Petit plaisir coupable mais ô combien savoureux.
En dépit de son absence d’enquête, « Lîle au forban » est un véritable one-shot. Reprendre la partie n’apportera pas d’éléments nouveaux car quasiment toutes les pistes peuvent être suivies en une session de jeu.
D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de difficultés majeures au jeu. Disons que seul le temps court après vous et vous oblige à délaisser quelques pistes si vous voulez avoir la chance de lire une des cinq fins étonnantes (là encore, grosse triche pour pouvoir se délecter de toutes les fins possibles).
Le jeu est avant tout un ticket magique pour un voyage empreint de surprises.
Les textes apparaissant à chaque retournement de cartes reprennent à la fois le côté succinct et l’humour suranné que l’on trouvait dans les jeux point and click.
Les jeux de mots laids musardent aussi sur de nombreuses cartes (« Matériel de plongée : le Cousteau suisse pour plonger », « Pelle : la pelle du large », « Bombe insecticide : j’ai le béguin vert ! »…), accompagnés de petites remarques gentiment railleuses lorsqu’on fouille un endroit pour… rien !
Amateurs d’enquêtes prise de tête, de codes indéchiffrables, de coups de pression, passez votre chemin. « Pixel Aventures », c’est une balade ludique intemporelle, dans un univers si lointain et si proche à la fois. Un moment que l’on appelle chill aujourd’hui, qui se serait traduit par cool à l’époque des années 90 et à prendre surtout au second degré.
Un voyage ludique à savourer accompagné de Banga et de Granolas, du temps où ces goûters apportaient de l’énergie pour les aventuriers du quotidien. Ça vous rappelle des souvenirs ?
Ce jeu a été joué et recommandé par Yozone Jeux, voici son avis :
Il a suffi d’une lettre envoyée par votre oncle Christo Baille (et oui, il est revenu, des pesos, des lingots il en a l’c… cousu !). La lecture de ces quelques lignes mystérieuses ne vous a pas laissé de marbre. Vous vous êtes retrouvé entraîné dans une folle épopée à partir du ponton branlant d’une île des Seychelles. Vous rêviez de vacances mais la lettre est déjà le début d’une aventure.
Serez-vous prêt à sonder le dessous des cartes pour dénicher un trésor… ou ouvrir la boîte de Pandore de tous les périls ?
Stéphane Anquetil est auteur de scénarii, de romans, de livres d’escape game et de la gamme « Crime Zoom » chez l’éditeur Aurora. Le mystère et les enquêtes sont inscrits dans son ADN. C’est un geek des années 90 qui se respecte, il n’a pu oublier la découverte des jeux vidéos type point and click tels « Le Passager du Temps » ou la série des « Monkey Island », et le plaisir de voyager dans un univers d’images pixellisées à s’en décoller la rétine. C’est pourquoi il a plongé directement dans cette aventure aux teintes saturées.
La promesse était surtout de se promener dans des paysages invitant à l’aventure, de partir en quête d’un trésor, de découvrir des objets qui vous aideraient dans votre trip, d’interagir avec des personnages non joueurs via une interface textuelle et de frissonner devant son écran.
Avec ce premier épisode de la gamme « Pixel Aventures », c’est à ce voyage que tient à vous inviter Stéphane Anquetil grâce à l’aide de cartes.
Comme dans « Crime Zoom », vous démarrez avec une scène de 4 cartes que vous pouvez retourner à loisirs afin de dénicher des indices, des pistes et aussi d’autres scènes. Ces dernières apparaissent à l’instar des fenêtres d’un jeu vidéo. À vous de suivre votre instinct et d’oser prospecter les quatre coins de cette île au forban.
Attention, car le temps vous est compté ! Chaque action égrène les minutes et vous n’avez que 96 unités possibles. Les lieux sont multiples, les envies d’excaver plus avant chaque scène sont très tentantes et ce 96 semble fondre comme la peau tannée d’un pirate au soleil brûlant d’une île perdue.
Le premier pas à franchir pour les joueurs est d’accepter le parti-pris graphique du pixel art. C’est même la condition sine qua none pour se laisser embarquer sans ambages dans l’aventure.
Ces images ramènent à une période vintage qui a bercé les quadras et quinquas. Elles peuvent piquer les yeux en premier lieu avec des couleurs criardes, des contrastes violents. Cependant, très vite, que l’on soit un contemporain de cette époque ou avide de plonger dans autre chose que de la 3D léchée, on se laisse séduire par le charme désuet et la maîtrise de l’artiste Kryssalian. L’atmosphère est finalement posée, très claire, et il ne reste plus qu’à s’y glisser pour profiter de l’histoire.
Cette fois, pas d’enquête à proprement parler. Pas d’indices à croiser pour trouver le menteur, traître ou faussaire. L’idée est plutôt celle du jeu de pistes. Un peu comme si l’on suivait une caméra sur des lieux qui se dévoilent peu à peu. On fouille, parfois pour menu fretin, ce qui fait perdre du temps et nous précipite vers la fin inexorable de l’aventure. Il s’agit à la fois « d’un cherche et trouve » de luxe et d’une course contre la montre.
Stéphane Anquetil a su doser homéopathiquement les éléments pour qu’il n’y ait pas de précipitation dans l’histoire. Nous avons cru franchir des étapes plus rapidement que prévu en lisant des indications sur des lieux pas encore visités. Nous avons eu l’impression d’avoir devancé le mystère en trouvant assez vite un des 3 éléments à capter. Et pourtant, il a fallu évaluer scrupuleusement le reste de l’île pour parvenir à nos fins et lier la totalité des pièces du puzzle.
Avouons-le humblement, nous avons manqué de temps sur la fin. Quelques malheureuses unités seulement, mais assez pour, normalement, perdre la partie. Confessons aussi piteusement, que nous n’avons pas recommencé car nous avions presque extrait tous les éléments des 2 paquets de cartes, Lieux et Pistes. Nous avons donc « triché » misérablement, et poursuivi l’aventure jusqu’à son terme. Petit plaisir coupable mais ô combien savoureux.
En dépit de son absence d’enquête, « Lîle au forban » est un véritable one-shot. Reprendre la partie n’apportera pas d’éléments nouveaux car quasiment toutes les pistes peuvent être suivies en une session de jeu.
D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de difficultés majeures au jeu. Disons que seul le temps court après vous et vous oblige à délaisser quelques pistes si vous voulez avoir la chance de lire une des cinq fins étonnantes (là encore, grosse triche pour pouvoir se délecter de toutes les fins possibles).
Le jeu est avant tout un ticket magique pour un voyage empreint de surprises.
Les textes apparaissant à chaque retournement de cartes reprennent à la fois le côté succinct et l’humour suranné que l’on trouvait dans les jeux point and click.
Les jeux de mots laids musardent aussi sur de nombreuses cartes (« Matériel de plongée : le Cousteau suisse pour plonger », « Pelle : la pelle du large », « Bombe insecticide : j’ai le béguin vert ! »…), accompagnés de petites remarques gentiment railleuses lorsqu’on fouille un endroit pour… rien !
Amateurs d’enquêtes prise de tête, de codes indéchiffrables, de coups de pression, passez votre chemin. « Pixel Aventures », c’est une balade ludique intemporelle, dans un univers si lointain et si proche à la fois. Un moment que l’on appelle chill aujourd’hui, qui se serait traduit par cool à l’époque des années 90 et à prendre surtout au second degré.
Un voyage ludique à savourer accompagné de Banga et de Granolas, du temps où ces goûters apportaient de l’énergie pour les aventuriers du quotidien. Ça vous rappelle des souvenirs ?
Ce jeu a été joué et recommandé par Au Meeple Reporter, voici son avis :
Une mystérieuse lettre, un oncle étrange, un héritage, un trésor de pirate,… Tous les ingrédients sont réunis dans L’île au Forban pour une aventure inoubliable !
L’avis du Meeple Reporter
L’île au Forban est un jeu d’exploration en hommage au point&click de notre enfance. Toute la direction artistique replonge les joueurs dans cet univers coloré mais parfois si peu lisible. L’observation devient plus difficile mais oblige les joueurs à concentrer leur attention. Surtout, que le temps filant, impossible de s’égarer ou de prendre le temps de tout fouiller. Il faudra bien choisir et observer tout au long du périple.
Côté difficulté et durée, L’île au Forban demande du temps (environ 1h) avec une difficulté certaines grâce aux énigmes présentes. De plus, certains objets trouvés dans un lieu seront utiles dans un autre lieu éloigné et il faudra bien réfléchir à toutes les possibilités. Cela offre une aventure relevée (sans être insurmontable) mais avec plus de challenge que la démonstration disponible en festival.
Les joueurs qui préfèrent l’exploration ou plutôt découvrir le mystère qui entoure l’île et votre oncle peuvent opter pour jouer sans contrainte de temps. L’île au Forban devient alors un jeu d’aventure, où il est possible de tout explorer sans crainte mais qui ne rendra pas le jeu plus simple pour autant. Une autre façon d’aborder l’aventure, surtout en solitaire ou si l’on ne souhaite pas la rejouer plusieurs fois.
L’île au Forban est un petit jeu d’aventure/exploration/énigme agréable et qui offre un moment de nostalgie et de retour en arrière dans l’univers des point&click. Pas le jeu sur lequel on reviendra indéfiniment mais qui se laissera découvrir avec plaisir pour une parenthèse dans le temps !
--> Présentation complète : https://aumeeplereporter.fr/2024/04/14/lile-au-forban/
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