Theme(s) | Prehistory | |
Language(s) | French | |
Mechanism(s) | Worker Placement, Programming | |
Author(s) | Jérôme Daniel Snowrchoff, Laurent Guilbert | |
Artist | Emmanuel Roudier, Yvan "Gawain" Villeneuve | |
Overall score | 4.6 | |
Editor | Super Meeple | |
EAN | 3770023051408 |
Les Jeux de Chaps
Tu Joues ou Quoi
Ludochrono
Organizer
Ce jeu est conseillé par 6 de nos Bloggers
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Doggerland est un jeu de société complexe et stratégique, qui offre un système de pose d’ouvriers nécessitant planification, gestion et optimisation. En puisant dans la profondeur de son gameplay, chaque joueur et joueuse doit prendre des décisions astucieuses, utiliser ses ouvriers à bon escient et gérer habilement ses ressources pour prendre l’avantage.
Le thème du jeu est aussi original qu’immersif, retraçant l’histoire du Doggerland, une région préhistorique aujourd’hui engloutie par la mer (voir plus haut). Au fur et à mesure que la partie se déroule, les joueurs et joueuses se plongent au cœur de cette période historique captivante, ressentant la poussée constante du défi stratégique tout en appréciant le détail historique qui leur est offert. Et ça, franchement, c’est fun ! Et captivant.
Doggerland se distingue aussi par sa grande rejouabilité. Son plateau modulaire offre des possibilités variées et des défis différents à chaque partie. La disposition changeante du plateau nécessite une adaptation constante de la stratégie, faisant en sorte que chaque partie offre une expérience unique. Le jeu propose un système de jouabilité adaptatif qui nous oblige à ajuster nos stratégies en fonction des tuiles qui apparaissent au cours de la partie, ce qui rend chaque partie différente et passionnante.
Les matériaux du jeu sont également d’une qualité impressionnante. Le jeu comprend des figurines d’animaux imprimées de manière impressionnante. L’attention portée aux détails et la qualité du matériel contribuent grandement à l’expérience immersive du jeu, ajoutant un élément tangible à l’immersion thématique.
Enfin, Doggerland se distingue par des règles claires et faciles à comprendre. Le livret de règles comprend même une bande dessinée pour expliquer le fonctionnement du jeu, nous permettant de nous lancer rapidement dans le jeu. Et de manière immersive, nous plongent dans un récit.
Les règles bien structurées facilitent l’apprentissage et permettent de se concentrer sur l’élaboration de leurs stratégies plutôt que de se perdre dans les détails de la mécanique. Un gros, bon point ! Kudos Super Meeple !
Oui, mais.
Malgré ses points forts, je dois toutefois relever quelques aspects qui peuvent refroidir.
D’abord, la durée de la partie peut s’avérer dissuasive pour certaines personne. Le jeu est considéré comme long et parfois répétitif, avec des tours qui se ressemblent et peuvent sembler s’éterniser. Chaque personne peut prendre du temps, beaucoup de temps pour effectuer son tour, ce qui, multiplié par le nombre de personnes, peut allonger considérablement le temps de jeu. Si vous y jouez avec des joueurs et des joueuses qui calculent tout, tout le temps, qui soupèsent chaque action, chaque décision, Doggerland risque bien de s’enliser.
Ensuite, on peut reprocher à Doggerland le soupçon de hasard et la frustration liés à la pioche des tuiles de terrain, aux dés de chasse et aux cartes d’événements. Pour un jeu ample, profond et stratégique, parfois, parfois, on subit un peu (trop ?) le hasard. Et parfois, également, on peut avoir du mal à trouver les ressources nécessaires, ou subir des malus imprévus, de quoi quelque peu affecter notre expérience de jeu. Mais tout dépend de la configuration et de la partie, ce n’est de loin pas une généralité !
Un autre point d’achoppement est la lisibilité du plateau, qui peut laisser à désirer. Les couleurs ternes et les symboles peu visibles peuvent rendre la lecture du plateau difficile. Avec beaucoup de pictos à vérifier dans les règles de jeu, de quoi ralentir les premiers tours, les premières parties. Mais on ne peut pas avoir le mammouth et l’argent du mammouth. Si on cherche un jeu, une expérience ample et profonde, on doit s’attendre et se préparer à s’investir.
Mais je dois l’admettre. Pour les publics débutants, Doggerland peut sembler complexe. Les règles et les stratégies peuvent être difficiles à saisir au premier abord, ajoutant un niveau d’obstacle pour celles et ceux qui découvrent le jeu.
Le plateau de jeu de Doggerland est également de grande taille, nécessitant une table assez large, surtout lorsque le jeu accueille le maximum de quatre personnes. Là, c’est le drame. À moins d’avoir la même table que Vladi. Et là, aucun souci.
En conclusion, bien que Doggerland offre une expérience de jeu stratégique et immersive, il présente également certains défis, notamment en termes de durée de jeu, de hasard, de lisibilité du plateau et de coût, qui peuvent affecter l’expérience globale. N’empêche. Le jeu est vraiment, vraiment réussi !
Le thème fort du jeu, son gameplay adaptatif et ses matériaux de haute qualité en font un jeu passionnant, captivant, à essayer de toute urgence cet été !
Très, très bon !
Ce jeu a été joué et recommandé par Mr Board Games, voici son avis :
Doggerland se distingue comme un jeu expert plongeant les joueurs dans l’univers préhistorique avec une association parfaite entre son thème et ses mécaniques de jeu.
Les éléments tels que la gestion de la fourrure en hiver, la chasse préalable pour la peinture, les migrations animales et la lutte perpétuelle pour la nourriture créent ainsi de l’immersion.
Si l’art de la programmation au cœur des jeux vous séduit, alors Doggerland est une expérience qui saura vous conquérir.
À chaque début de manche, il faudra faire de la programmation et optimiser les actions à entreprendre, en fonction des ressources disponibles.
Ainsi, Doggerland adopte une dimension quasi comptable, exigeant le calcul précis des ressources pour orchestrer les actions les plus judicieuses, tout en veillant avant tout à nourrir sa tribu en fin de manche.
La course aux objectifs et la recherche constante de l’optimisation deviendront des alliées essentielles pour surpasser les adversaires.
Chaque manche réitérera en grande partie les mêmes étapes : chasser pour nourrir la tribu et adjoindre une ou deux actions destinées à accumuler des points de victoire, telles que l’artisanat, la peinture ou encore l’amélioration de l’habitat.
Un léger regret pourrait émaner de la possibilité limitée de personnaliser davantage sa tribu, en y ajoutant des compétences, des talents artisanaux ou des objets agissant non seulement comme vecteurs de points de victoire, mais aussi comme véritables moteurs à actions.
En dépit de cela, mon expérience avec Doggerland a été particulièrement satisfaisante, et je ne peux que le recommander ardemment à tous les amateurs de jeux préhistoriques associant programmation et optimisation stratégique des actions.
Ce jeu a été joué et recommandé par Le dépuncheur, voici son avis :
Vraie réussite d'inclusion d'un thème fort dans un jeu de développement pour initiés chevronnés, Doggerland pourra peut-être décevoir ceux qui s'attendent à un titre plus interactif et fluide dans sa globalité. Mais si vous êtes attirés par le sujet et sa richesse globale, vous pouvez y aller sans sourciller !
Ce qui peut plaire : Un travail d'immersion thématique plus que réussi !
Ce qui peut déplaire : Une plateau monde commun pas aussi interactif qu'on aurait pu attendre
Retrouvez plus de détails sur mon test complet : https://depuncheur.fr/critiques-jeux/doggerland
Ce jeu a été joué et recommandé par Les Ch’tis Ludiques, voici son avis :
Doggerland est un jeu expert de placement d’ouvriers dans le thème de la préhistoire.
La mise en place est rapide pour un jeu de cet envergure : 15 minutes. La lecture de règles prend plus de temps et nous vous conseillons de les lire en avance. Tout est clair et bien expliqué avec des exemples. Le livret de règles est très beau avec des planches de bandes dessinées.
Il se joue très bien à 2 et plus de joueurs. La résolution des actions peut se faire en simultané pour avoir aucun temps mort.
Concernant la durée, compter plutôt 1 heure par joueur. Il est possible de raccourcir la partie en supprimant des tours et en commençant avec plus de ressources. La mécanique est simple : planifier ses actions puis les réaliser dans l’ordre qui vous arrange. Cela veut dire qu’il faut aussi anticiper les actions du tour suivant pour payer les ressources durant la planification. Le jeu offre beaucoup de possibilités et en fonction des objectifs, il faut faire des choix pour ne pas marquer peu de points.
Le matériel est beau, de très bonne qualité mais il prend beaucoup de place sur la table ! Nous avons apprécié que des boites de rangements soient fournies.
Ce jeu est conseillé par 4 de nos Clients
David B. le 01/25/24
Un jeu de pose d'ouvriers, de gestion de ressources pour atteindre des objectifs rapportant les points de victoires dont on a besoin pour remporter la partie. Tout est logique dans ce jeu, aucune action ne se fait sans avoir une raison et une conséquence.
Partir cueillir ou chasser ? Oui mais vous ne partez chasser le mammouth comme vous allez chasser le lapin, tout le monde ne peut pas y aller d'ailleurs et partir seul, c'est ne plus revoir son village.
Pourtant il faut chasser pour se nourrir, avoir les peaux nécessaires pour construire des huttes ou simplement se protéger lors de l'hiver.
Les manches sont représentées par une succession d'étés et d'hivers. Avec nos villageois, on peut effectuer des actions, faire de l'artisanat, chasser du gibier que l'on pourra ensuite peindre dans les grottes afin de garder une trace de ce gibier ; notre chef apportera un certain renfort ; notre chaman aura des actions plus spécifiques, plus puissantes mais en one shot. Une multitudes de possibilités afin d'atteindre les objectifs et marquer des points.
Votre clan va pouvoir prospérer en améliorant sa distance de marche, sa capacité de portage. En partant cueillir et/ou chasser, vous découvrirez des tuiles, des possibilités en plus de grandir mais attention ! les ressources ne reviennent pas toutes sur le plateau à chaque saison. Si à partir de trois joueurs, chaque ressource pourra être récoltée deux fois, à deux et en solo, une fois la tuile exploitée, elle est vide jusqu'à la fin de la partie.
Le mode solo est très bien fait. Des évènements plus ou moins sympathiques (moins que plus d'ailleurs) viendront annoncer la couleur du tour et il faudra accomplir entre quatre et six objectifs en fonction de la difficulté choisie pour remporter la session.
Doggerland peut sembler compliqué à aborder vu les détails à prendre en compte et les multiples phases de jeu différentes. Pourtant tout devient très rapidement fluide. Tout est simple car tout est logique. Mis à part quelques points minimes un peu flous dans les règles, l'iconographie des plateaux aident à cette fluidité. Une partie s'étale sur environ 1h30, dans une course aux points stratégique où il faut calculer ses actions, bien les réfléchir et les réaliser dans un ordre bien précis si on ne veut pas se saborder.
Un excellent jeu sur un thème pas souvent abordé. C'est à la fois simple et très fouillé mais redoutablement efficace.
Jerome N. le 08/02/23
Ma plus grosse surprise ludique de cette année, le jeu est beau et assez complexe car il faut vraiment parametrer ses actions longtemps à l'avance.
Vincent P. le 08/01/23 Achat vérifié
Mario R. le 07/25/23 Achat vérifié
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