Lors des premiers tours, il était facile au Candide de trouver les menteurs car tous les joueurs disaient une phrase ou deux au lieu de raconter une histoire. Ce n’est qu’après un tour complet qu’on s’est mis à vraiment fabuler nos réponses et il était très difficile pour le Candide de discerner le vrai du faux.
Donc pour vraiment apprécier J’y crois pas, il ne faut pas seulement monter une définition de toute pièce mais raconter une histoire qui tient la route pour les menteurs et pour celui qui dit la vérité, faire croire qu’on raconte un mensonge gros comme une maison mais en y incluant l’élément de vérité. En effet, toute l’histoire autour de la bonne réponse peut être fausse. Les règles ne l’interdisent pas…
Alors pourquoi baratiner en disant la bonne réponse ?
Si le Candide trouve facilement les menteurs, il va accumuler énormément de points. Cela ne joue pas en la faveur de celui qui a dit la bonne réponse même s’il ne perd pas de points. C’est donc le rôle de tous les joueurs d’induire le Candide à l’erreur !
Apprendre en s’amusant = une combinaison parfaite !
J’y crois pas est d’abord un jeu d’ambiance car il encourage la créativité des joueurs à mettre de la bonne humeur autour de la table. Grâce à la profusion de questions, vous enrichissez votre culture générale de manière ludique. Ce qui est selon moi la meilleure méthode pour retenir les choses !
Le savoir est un + mais pas une condition
Contrairement à un Trivial Pursuit où la méconnaissance est vraiment punitive, J’y crois pas vous permet de vous rattraper grâce à votre capacité de déduction, de bluff et votre goût du risque.
En effet, si vous êtes doué pour trouver celui qui bluffe, il est facile de gagner des points par élimination. Comme un stop ou encore, votre témérité à vouloir démasquer tous les menteurs vous récompensera !
Même si vos adversaires ont une plus grande culture générale, cela ne leur garantit pourtant pas la victoire. Un bon conteur peut tout vous faire avaler voire mettre en doute vos certitudes.
Attention au tabou..
Dans l’engouement, les narrateurs enfreignent facilement les règles. Si on ment, il est interdit d’utiliser un synonyme de la bonne réponse. Il faut que la bonne réponse soit reprise texto. De plus, si jusqu’au dernier joueur personne n’a dit la vérité, ce dernier sera obligé d’inclure la bonne réponse dans son histoire. Il faut donc être attentif à ce que disent les autres. Ce n’est pas facile car on réfléchit en même temps à notre propre histoire.
Conclusion: J’y crois ou pas ?
J’y crois totalement ! Le jeu est simple mais efficace : bluff, récit, stop et la connaissance sont servis sur beau plateau d’argent !
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