Placer des tuiles, tout bêtement. Mais les placer ensemble, pour essayer de marquer le plus de points possible, en remplissant les objectifs présents sur le plateau. Une tuile placée sans réfléchir est une tuile perdue, et les tuiles ne sont pas en nombre infini.
Il va donc falloir se concerter pour placer les tuiles de manière efficace, en espérant tirer la bonne tuile au prochain tour, ou tout au moins une pas trop… problématique. Le jeu est rapidement prenant, et l’envie de faire mieux à la prochaine partie vient tout de suite.
Si l’on ajoute les possibilités ouvertes par les nouvelles tuiles qui apparaissent au fur et à mesure de la campagne, ainsi que les défis qui en découlent, on obtient un jeu qui ne lassera pas rapidement, et dont le taux de rejouabilité est élevé, d’autant plus qu’il est accessible à tout genre de publics. Les mécaniques s’expliquant simplement, elles sont de plus logiques et sans chausse trappe qui pourrait perturber le déroulement de la partie.
Le système de campagne est bien conçu, avec ses niveaux à atteindre, qui vont permettre de découvrir plus ou moins rapidement les nouvelles tuiles, en permettant en plus de choisir le chemin tracé, offrant une certaine liberté dans la façon de gérer sa campagne. Il est potentiellement possible de mener plusieurs campagnes en parallèle, chaque campagne étant représentée sur une feuille qui donne son avancement d’un coup d’œil.
Toutefois, comme indiqué précédemment, les tuiles gagnées en cours de campagne ne sont pas facilement identifiables, et réinitialiser le jeu pour changer de campagne peut s’avérer long.
Dorfromantik, subtil mélange entre My City et Carcassonne, est une excellente adaptation d’un excellent jeu vidéo, qui plaira à tous les publics. Un très grand oui !