LDR2224000
Language(s) | English | |
Mechanism(s) | Course, Connection, Trains | |
Author(s) | Sebastian Bleasdale | |
Artist | Viktor Csete | |
Overall score | 4.2 | |
Editor | LudiCreations | |
EAN | 787790023333 |
Expansions
Ce jeu est conseillé par 1 de nos Bloggers
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
On retrouve comme un arrière-goût de Get on Board dans On the Underground, avec une touche de Scotland Yard, ce jeu qui a animé certains dimanches après-midi des années 1980. Get on Board pour le thème évidemment, puisqu’il est question de métro dans les deux cas, mais aussi pour la gestion des lignes de métro, avec ces petits bâtonnets de couleur qui viennent quadriller le plateau et relier les stations. La sensation est encore plus prégnante dans la variante Paris, puisqu’ici aussi il s’agit de collectionner des jetons pour marquer des points, comme il fallait collectionner les personnages dans Get on Board.
On peut d’ailleurs y ajouter une bonne dose des Aventuriers du Rail, avec les cartes objectifs qui déterminent des stations à relier. Pour Scotland Yard, c’est le déplacement du personnage en fin de tour qui rappelle ce classique, avec ses enquêteurs et Monsieur X. L’ensemble donne une impression de déjà-vu assez marquée, ce qui n’est pas nécessairement un défaut si ce n’est qu’une impression qui s’estompe au fil de la partie. Malheureusement, ce n’est pas le cas ici : l’impression persiste et s’intensifie même. Le jeu manque d’originalité, de ce petit plus qui créerait un intérêt particulier.
Attention, le jeu n’est pas mauvais en soi. Le mécanisme fonctionne bien, les tours s’enchaînent fluidement une fois que les règles ont été bien assimilées et comprises, y compris les particularités de chaque ville, ce qui ne demande pas beaucoup de temps. Le jeu est accessible à tous et toutes, sans difficultés particulières ni hasard perturbateur. La gestion des lignes de métro est cruciale, notamment le choix des couleurs, puisqu’elles n’ont pas toutes le même nombre de bâtonnets. Il peut être frustrant de se retrouver bloqué à une station du terminus ou du bonus de traversée parce qu’une couleur n’a que 15 bâtonnets au lieu de 20, mais le joueur ou la joueuse ne pourra s’en prendre qu’à lui-même ou elle-même, ses choix précédents l’ayant conduit(e) à cette situation. Il est donc essentiel de choisir judicieusement dès le début les bonnes couleurs pour ses lignes principales et secondaires, particulièrement dans la version Paris, où les cartes objectifs indiquent des stations à rejoindre. Il n’est pas toujours possible de relier les stations avec les petites lignes, surtout s’il faut faire des détours pour trouver des passages disponibles, le centre de la carte étant rapidement saturé par tous les participants et participantes.
Cette course aux emplacements constitue la seule véritable interaction entre les joueurs et joueuses dans On the Underground, chacun et chacune développant son réseau individuellement, avec sa vision et ses choix de score, les points marqués par le déplacement du voyageur n’étant pas nécessairement les plus avantageux. L’ambiance autour du plateau est plutôt froide, sauf en cas de désaccord sur le trajet que doit emprunter le voyageur, les règles étant suffisamment imprécises pour permettre différentes interprétations et des trajets vraiment distincts, rapportant plus ou moins de points à l’un ou l’autre. Ces situations peuvent alors provoquer de véritables tensions, selon les personnes présentes autour de la table et leur degré de bonne foi. Tensions qui laisseront place à une ambiance encore plus glaciale, sans aucun doute.
On the Underground semble s’adresser à des joueurs et joueuses plutôt expérimentés. Les règles, bien que pas extrêmement complexes, font appel à des concepts qui pourraient déstabiliser des joueurs et joueuses débutants. La durée de jeu ajoute une difficulté supplémentaire, puisqu’il faut prévoir une bonne heure de partie, avec un âge minimum recommandé de 14 ans. Mais ce public risque d’être déçu par ce jeu qui n’apporte pas, à mon sens, de nouveauté ou d’évolution significative justifiant son achat par rapport à d’autres jeux existants du même type, plus établis et probablement plus accessibles à tous les publics.
Si je mixe Get on Board, Scotland Yard et Les Aventuriers du Rail, ça donne… un truc un peu plat. On the Underground : un voyage ludique qui, même s’il emprunte des rails déjà tracés, vous conduit à destination sans trop de retards !
Sympathique, sans plus.
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