Bristol 1350

En conclusion, Bristol 1530 ne s’est malheureusement pas du tout révélé à la hauteur de nos attentes… après une première partie à deux absolument inutile puisque vraiment mauvaise, nous avons tout de suite compris qu’il nous faudrait inviter beaucoup d’amis pour y jouer, chose que nous avons faite avec bon espoir de redorer l’image du jeu !

Hélas non, Bristol présente de bons aspects, une mécanique de départ vraiment sympa et du matériel de bonne qualité, mais trop de points faibles viennent influer sur notre plaisir de jeu, voire viennent rendre les parties longues parfois. 

Bien évidemment, ces avis restent purement subjectifs, Bristol 1530 a surement plu a beaucoup de joueurs, et n’est pas un mauvais jeu dans le fond, puisque de toute manière chacun juge ce qu’il considère comme indispensable ou non à son plaisir de jeu et à une « bonne partie ».

Pour notre part, toute partie en dessous de 4 joueurs s’est révélée particulièrement ennuyante, et les parties à 5 et au-delà étaient déjà meilleures, avec plus de méfiance entre les joueurs, et moins de possibilités de réchapper à la peste.

Mais il nous a manqué un élément auquel se raccrocher, pour contrer les points faibles du jeu qui ont affecté notre motivation, et c’est sûrement ce qu’il nous a manqué. Nous n’avons malheureusement pas d’idée miraculeuse et innovante pour créer ce petit quelque chose qui ferait de Bristol un très chouette jeu pour nous, mais nous gardons en tout cas un avis globalement mitigé sur ce jeu, avec un potentiel très bon mais pas exploité de façon optimale selon nous. 

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1350 ça vous évoque quelques chose? Non? Leçon d’histoire : la peste s’est abattu sur la ville, d’où on va tenter d’échapper à bord d’une charrette à pomme sans être infecté, ni soi même, ni ses autres occupants. Si notre charrette est là 1ere a quitter la ville sans infecté à bord: victoire.

Bristol est un jeu semi-coopératif à symptômes cachés. En effet, chaque joueur possède pendant toute la partie 2 cartes Symptômes de 1 (fièvre) à 4 (pustules). Si à tout moment on a en main un total de 6 ou plus en main: on a contracté la peste.

Les dés sont jetés, et chaque joueur pourra réaliser 1 action de son choix, comme relancer 2 dés, se déplacer dans sa charrette, voire carrément sauter dans une autre ou éjecter un joueur. On peut aussi piocher une carte Remède pour bénéficier d’actions spéciales. A la fin du tour, on avance chaque charrette d’une case selon les symboles pommes de leur couleur respective, mais si plus de 2 rats de la couleur de notre charrette sont affichés: l’infection progresse potentiellement! Leurs occupants regroupent et mélangent leurs cartes + 1 nouvelle, avant de les redistribuer. On prie alors pour ne pas avoir une main de 6 ou plus.

Je reste ambivalent sur Bristol. Est-ce vraiment un jeu d’ambiance? Je le croyais, mais le fun attendu n’est pas totalement là. C’est davantage la fourberie qu’on saura mettre en avant qui bonifiera l’expérience de jeu. Sinon ça risque d’être un flop. On retiendra l’édition cannonissime dans un trompe l’œil en livre à la reliure du plus bel effet. Si vous ne le saviez pas, sachez que l’éditeur laisse prévoir d’autres jeux, évoquant d’autre villes et d’autres mécaniques de jeu.

✅
- Une édition canon
- Tapis néoprène et dés de qualité
- Une course en semi-coop pour quitter la ville sain et sauf
- Personnages à capacité unique en version « avancée »
- Suspicion, intimidation et bluff au centre du jeu
- Jouable jusqu’à 9!

⛔️
- Un jeu fun si les joueurs « jouent le jeu »
- Impossible de prouver qu’on a été infecté ou non

BRISTOL 1350 est un drôle d’animal ludique. Il est issu de la série « Dark Cities » qui se concentre sur l’année marquante de l’histoire d’une ville. Ces jeux se présentent sous forme d’une boite-livre aimantée et apparaissent en décalage avec tout ce qui se fait aujourd’hui. Commençons par son look qui ne laisse personne indifférent. Ce n’est pas un jeu, c’est un bouquin qui renferme un matériel minimaliste mais très fonctionnel. En résumé, il faut fuir Bristol le plus vite possible en échappant à la peste noire. Pour un jeu d’ambiance, on a connu plus vendeur. Oui, parce que contrairement aux apparences, c’est un « party-game » où se mêlent bluff, suspicion et coup foireux en tout genre sur base de lancers de dés et de course. En résumé, c’est la « poilade » ! Et c’est vrai, on rigole. On rit surtout des tentatives de devinettes de qui a la peste et de qui ne l’a pas. La mécanique, elle, est plutôt répétitive. À son tour, on pioche une carte Remède, on relance deux dés ou on effectue des mouvements dans les wagons. C’est simple et accessible. Vous l’aurez compris, ce n’est pas franchement la mécanique, ni le thème qui va faire passer une bonne soirée. C’est plutôt ce que les joueurs vont en faire. Les alliances se font et se défont, les wagons changent de passagers, les mensonges fusent, et surtout, la suspicion de la maladie devient omniprésente. Tout le monde doit rentrer dans cette histoire sinon la table entière peut rester sur le carreau. Un point m’a particulièrement gêné, c’est le fait qu’il n’est pas possible de prouver qu’on a eu la peste en cours de partie et qu’on est par conséquent encore malade bien que nos cartes peuvent indiquer l’inverse… Le bon déroulement du jeu repose sur de l’honnêteté à 100% et à ce petit jeu-là, quand on est neuf autour de la table, je ne suis pas convaincue du résultat. Ce jeu d’ambiance est bien plus fin et intelligent que la moyenne. BRISTOL 1350 est un pari osé et plutôt réussi.