Theme(s) | Industry | |
Language(s) | French | |
Mechanism(s) | Draft, Cards, Auction | |
Author(s) | Ivan Lashin | |
Artist | Egor Zharkov, Sergey Dulin, Ilya Konovalov, Vadim Poluboyarov, Marta Ivanova, Oleg Yurkov | |
Overall score | 4.4 | |
Editor | La Boite de Jeu | |
EAN | 3770004610686 | |
Content |
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Ludochrono
Open Ze Bouate
Tric Trac
Accessories
Sleeves 63 x 88mm (46 cards)
Ce jeu est conseillé par 7 de nos Bloggers
Ce jeu a été joué et recommandé par le.meeple.jaune, voici son avis :
Les deux phases, d’enchères et d’activations de cartes, sont minimalistes à souhait. Le titre va à l’essentiel en proposant deux composants très différents mécaniquement et émotionnellement, et pourtant fortement liés l’un à l’autre. Si la phase d’enchères propose des interactions tendues, la seconde phase est bien plus solitaire. Mais ces deux étapes, dépendantes l’une de l’autre, réclament des capacités d’anticipation et d’optimisation très importantes. Les actions à réaliser sont encore une fois très pures. Jouer se résume à poser quatre pions et à se laisser guider par les capacités des cartes à activer. Mais tout n’est pas si simple malgré ces règles de jeu très accessibles. Les joueurs doivent se construire un moteur efficace de transformation de ressources pour pouvoir amasser le plus d’argent possible. L’énorme point fort du jeu tient dans ce paradoxe entre un matériel minimaliste, des règles très simples à appréhender, un temps de jeu plutôt rapide et la profondeur des réflexions demandées. LES HAUTS FOURNEAUX est un excellent jeu de combinaisons. Les enchères permettent de le rendre un peu plus « fun » que d’autres du même style. Sa facilité d’accès et son minimalisme sont des atouts majeurs pour le rendre un peu moins discret.
Ce jeu a été joué et recommandé par Ma Table de Jeu, voici son avis :
It's a Wonderful World, c'est immanquablement la référence que vous aurez en jouant aux Hauts Fourneaux si vous connaissez les deux jeux.
Et je ne dis pas cela car c'est le même éditeur qui est à la manoeuvre au niveau édition/localisation.
Non la ressemblance va surtout porter sur le côté "engine builder" avec des cartes que l'on va acheter pour produire de plus en plus mais dont il faudra anticiper la production pour maximiser nos points de victoire en 4 tours. Ok dit ainsi, ça force la comparaison mais les deux jeux sont néanmoins assez différents.
Déjà en ce qui concerne l'acquisition des cartes qui se fait par une phase de draft dans IWW et qui est ici orchestrée par une phase d'enchères. Mais des enchères à la fois simplifiées et très futées. On y gagne en rapidité et ce que l'on perdra un peu en bluff, on le gagnera en stratégie et opportunisme. Je vous invite avoir une vidéo explicative c'est très fluide et bien plus éclairant qu'une explication écrite.
La phase de production ensuite va se dérouler pour tous les joueurs en même temps, ici point d'interactions mais point de temps mort non plus. L'ordre d'activation de nos cartes aura cependant une grande importance grâce à la mécanique de développement. Bref juste ce qu'il faut pour que le jeu ne soit pas bêtement répétitif.
Mais cette simplification et cette épure font des Hauts Fourneaux un jeu rapide qui ressort tout le potentiel des mécaniques (enchèreset moteur de ressources) introduites, sans fioritures ni lourdeur.
Ah oui et le thème ? Il est vrai que pour un "engine Builder" (Fabrication de productions ?) le thème est parfois un peu plaqué et anecdotique. Soyons clairs : ici le thème aurait pu être totalement différent que le jeu n'en restait pas moins bon. Pour autant quoi de mieux que d'acheter des usines à l'époque industrielle anglaise pour jouer à un "engine Builder" (Ce que je déteste ce terme ) ?
D'autant que les illustrations sont très réussies sur un fond blanc encore une fois épuré. Le jeu est sobre mais à l'instar de ses mécaniques, il sait rester élégant.
Bref une bien belle alchimie.
Ce jeu a été joué et recommandé par Gus & Co, voici son avis :
Dans Les Hauts Fourneaux, vous incarnez un industriel du 19e siècle. Vous allez peu à peu construire votre empire, industriel, en développant vos entreprises et usines de métallurgie et de sidérurgie. Et tout ça en exploitant charbon, fer et pétrole. Capitalisme, industrialisation, exploitation de ressources. Alors oui, soyons honnêtes, le thème est aussi appétissant qu’un reblochon de Haute-Savoie périmé depuis six mois et oublié dans le coffre de sa voiture en revenant des courses.
S’il s’était agi de petits chatons kawaii à élever ou de civilisation antique (comme Khôra) à développer, le contexte aurait pu susciter une plus forte appétence. Là, peu. Mais passons. Tout le défi du jeu réside à passer outre son thème. Car derrière cette façade, délétère, somme toute artificielle, se love un jeu d’une rare puissance.
Le jeu se joue sur quatre tours, et chaque tour se compose de deux phases : Vente aux enchères et Production. Pendant la vente aux enchères, 6 à 8 cartes d’entreprise sont révélées sur la table. À votre tour, vous ne faites qu’une seule et unique chose, placer l’un de vos quatre disques de votre couleur de taille, de valeur différentes sur l’une d’elle. Et c’est tout.
Avec deux petites règles, contraintes : vous ne pouvez pas placer un disque sur une carte avec un disque de la même valeur, ou placer un disque sur une carte où vous en avez déjà placé un au préalable. Autrement dit, pas d’égalité ni d’addition possibles.
Une fois tous les disques placés, les cartes sont résolues de gauche à droite. La personne qui a placé le disque à la valeur la plus élevée obtient la carte, qu’elle place devant elle, en rangée. Et c’est tout. Les Hauts Fourneaux est donc un « bête » jeu d’enchères. Quel disque jouer pour obtenir quelle carte.
Oui, mais non, ce n’est pas tout. Et c’est dans trois autres petites règles, subtiles, suaves, que se camoufle toute la ruse et la brillance du jeu.
La ou les personnes qui ont placé un disque, inférieur, sur la carte, obtiennent toutefois une petite compensation, souvent une seule maigre ressource.
Une seule ? Minute, papillon. Cette compensation est multipliée par la valeur du disque joué. Si sur une carte se trouve un disque d’une valeur de 4 et un autre de 2, le 4 prend la carte, mais le 2 double la compensation.
Deux petites règles qui explosent le plaisir du jeu. On s’amusera donc, souvent, à perdre l’enchère, tout en essayant de maximiser ses pertes. Jouer petit, mais gros. Subtil, passionnant !
Et la troisième règle ? Comme on résout les enchères et les cartes de gauche à droite, ce qu’on a gagné comme compensation plus tôt dans la manche peut se révéler lucratif par la suite.
Une fois cette phase d’enchère achevée, on passe à la phase production. Toutes les cartes obtenues s’activent, et c’est là qu’on entame une valse endiablée de ressources, de transformations et de combinaisons. On évolue en plein mode engine-building.
Avec un élément supplémentaire, élégant, qui vient se coller au jeu : les cartes commencent par une face de base, avec une autre, améliorée, plus puissante et lucrative. Ces cartes peuvent se retourner en activant une certaine carte et en payant le coût en ressources correspondant.
Le but ultime du jeu ? Comme nous gérons un empire capitaliste du 19e, le but du jeu est de dégager le plus d’argent, bien sûr. On repassera pour les valeurs humanistes et écologistes…
Les Hauts Fourneaux propose une mécanique d’enchères galvaudée, et pourtant sublime et sublimée. Les quelques règles subtiles et originales permettent de transcender l’expérience et le plaisir du jeu.
Les Hauts Fourneaux n’est ni spectaculaire ni époustouflant, pourtant d’une rare intelligence, tout en subtilité. Surtout, ce jeu est l’un des plus beaux arguments de ces dernières années pour promouvoir le jeu de société. Sobre, austère, fluide, chaque seconde qui file et défile nous capture, nous captive.
Un thème hideux pour un jeu d’une rare intelligence.
Ce jeu a été joué et recommandé par Vin d'Jeu, voici son avis :
Les Hauts Fourneaux pèchent un peu dans leur variabilité. On a vite fait le tour des effets des cartes et on n’a pas trop l’envie d’enchainer les parties. Cependant, l’auteur a eu la bonne idée d’ajouter des cartes personnage donnant un pouvoir constant à chaque joueuse pour toute la partie. Ce pouvoir donne clairement l’envie d’optimiser sa stratégie en fonction de son personnage. Ce qui est génial dans Les Hauts Fourneaux, outre sa phase d’enchère assez savoureuse, c’est cette construction de moteur dans un jeu assez léger et accessible dès 10 ans qu’on va pouvoir ressortir facilement comme on sait le faire avec un bon Splendor par exemple.
Ce jeu est conseillé par 10 de nos Clients
Ils ont aimé...
Francois D. le 08/16/21
Ces Hauts Fourneaux nous ont rappelé Res Arcana (au niveau de la construction du moteur), It's a Wonderful World (le calcul des ressources et la partie production) et Ile de Skye (la phase d'enchère), 3 titres que toute la famille aime beaucoup (enfants de 10 et 14 ans) : un mélange étonnant, simple à prendre en main et très fluide, mais une grande profondeur à exploiter. La belle découverte de l'été !
Ils ont moins aimé...
Christophe b. le 05/24/24
Matériel joli, quelques parties intéressantes mais trop vite fait le tour (a 2 joueurs en tout cas).
Mon dernier espoir pour ce jeu c'est de jouer a plus que 2, pour avoir un peu plus de rebondissements lors de la phase d'enchères.
Tous les avis clients :
Christophe b. le 05/24/24
Matériel joli, quelques parties intéressantes mais trop vite fait le tour (a 2 joueurs en tout cas).
Mon dernier espoir pour ce jeu c'est de jouer a plus que 2, pour avoir un peu plus de rebondissements lors de la phase d'enchères.
Arnaud G. le 01/27/24 Achat vérifié
Marc S. le 08/17/22
Très bon jeu. Quel plaisir de constituer des combos à la chaîne ! un simple enchaînement réussi suffit à satisfaire le joueur, même si on ne gagne pas la partie. Attention, il faut quand même aimer se faire fumer le cerveau !
Franck L. le 02/04/22 Achat vérifié
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