Dans City Blox, on commence par distribuer trois cartes Bâtiments à tout le monde. Ces cartes comportent des espaces vides, qu’on va devoir peu à peu combler en plaçant des pièces LEGO de différentes tailles, à distance et sans n’avoir le droit de vérifier avant. Sauf pour les plus jeunes enfants.
À son tour, il va falloir prendre et placer une pièce sur son plateau personnel, en réalité une planche LEGO, et tout cela encore une fois sans vérifier avec sa carte Bâtiment. Une fois que l’on pense avoir comblé le trou de sa carte, on passe à la vérification. Si c’est faux, ce n’est pas grave, on se défausse d’une pièce déjà posée, et si c’est réussi, on pioche une carte spéciale Événement.
Ces cartes spéciales Événements viennent rajouter une couche d’interaction au jeu : parfois on peut faire piocher une pièce supplémentaire à quelqu’un d’autre, événement positif, parfois quelqu’un d’autre doit en enlever une déjà placée sur son plateau, événement négatif.
City Blox doit plutôt être considéré comme un « Smart Game », une sorte de casse-tête qui se joue en solo, avec des défis à réaliser, comme le très célèbre Rush Hour ou tous les jeux de la série Smart Games, justement. On est plutôt ici dans l’aspect « défi mental », dans l’abstraction et la projection spatiale, dans la visualisation.
Alors certes, les cartes Événements épicent le tout, mais elles confèrent également un jeu une couche taquine désagréable, surtout pour un public plus jeune : à qui vais-je coller l’événement négatif ou positif ? Les parents ? La fratrie ? On devrait, on pourrait s’en passer. Mais sans elles, le jeu en devient plat, presque sans intérêt.
City Blox, on y jouera une, deux fois, sans passion, et puis c’est tout.