Andor

Attention ce jeu n'est vraiment pas fait pour tout le monde !
Précision nous avons fait toutes les quêtes (5) à deux et la première à 4 et nous sommes des joueurs très aguerris.
Ne vous attendez pas à une balade épique ou une difficulté qui rend la victoire satisfaisante. Si vous arrivez par miracle à gagner une partie (sans tricher), vous aurez plutôt l'impression d'avoir survécu à une chute du haut d'une montagne. Vous n'avez pas passé un super moment, tout est allé très vite, mais bon... Vous êtes en vie...

Pourquoi je dis ça : Le jeux a un super potentiel et est très beau. Mais l'artificielle difficulté fait perdre tout plaisir en jeu. En effet, le jeu limite drastiquement le nombre de tours pour finir une partie. Plus vous voulez bien faire (tuer des monstres, explorer, chercher de l'équipement), plus vous êtes punis et réduisez le temps qu'il vous reste pour votre objectif principal. Ce n'est pas que vous perdez du temps à le faire, c'est que chaque monstre tué par exemple, vous fait perdre un tour de jeu en plus du temp que vous avez mis à le tuer !

Autant dire que vous allez foncer sur la quête principale en ignorant un maximum les ennemies en priant pour que les monstres que vous ignorez ne détruisent pas votre château avant que vous ayez fini la partie...

En résumé il est impossible d'obtenir une victoire complète. Ou vous laissez le monde brulé pour accomplir votre quête ou bien vous perdez... C'est tout sauf satisfaisant à jouer et ça n'a aucune cohérence dans le scénario.

Bref ce jeu est fait pour des joueurs confirmés (oui, parce qu'il est compliqué à jouer) aimant souffrir sans se sentir récompensé.
 

Que de bonnes soirées avec ce jeu. L'histoire, les choix, le placement de nos persos et les actions qu'on réalise... C'était tellement bien, on a pris l'extension pour jouer à 6, et c'est encore mieux !
Un classique pour les fans de RPG fantastique, avec les classes qu'on connait très bien.

Enorme déception. Ce n'est pas un jeu de héros affrontant bravement des monstres, c'est un jeu de COMMANDO. Vous êtes pénalisés à chaque fois que vous terrassez un monstre, car cela fait avancer la partie vers la "défaite".

Donc dans ce jeu de "héros", vous devez éviter les affrontements et soi-disant "stratégiquement" calculer toute action et déplacement. Allez donc expliquer cela à vos enfants ("à partir de 10 ans") qui espéraient incarner de braves héros... hyper frustrant.

Ayant joué à l'époque à HeroQuest, je me rend compte à quel point Andor est pire qu'une pâle copie. Je ne comprends juste pas le "hype" autour de ce jeu, ni comment il a pu recevoir des prix. Je n'ai pour ainsi dire jamais été déçu par les recommandations du site de Phillibert, mais Andor est l'exception.

Si on peut arguer du fait que les figurines sont jolies, que le plateau de jeu est vraiment très beau, on pourra aussi dire que le nombre de scénario fourni dans la boite est pour le moins indigent. Il faut aller en télécharger, car vous avez très très vite fait le tout du contenu de base de la boite. La narration pêche: si les cartes évènement sont intéressante, la naration principale de chaque scénario est minimaliste... Cela gâche une partie du potentiel "rôle-play" et immersion...

Conclusion: grosse déception, mauvais jeu pour des enfants, potentiellement bon jeu pour des adultes si vous téléchargez d'autres campagnes/scénarios ou en inventez vous même. 

Les avis sont souvent partagés sur ce jeux, je fais partie de ceux qui adorent. Un jeux coopératif (qui peut très bien se jouer seul avec 2 personnages) avec beaucoup de réflexion : il ne faut pas chercher à tuer tous les monstres, il faut plutôt bien évaluer les déplacements à faire, les déplacements en cascade des monstres, les points de force nécessaires à acquérir, etc.

Beaucoup de matériel à mettre en place, mais de très beaux dessins qui m’ont tout de suite fait rentrer dans l’ambiance ! Les scénarios sont intéressants, on est très proche d’un vrai jeu de rôle.

Mon seul regret est que les scénarios sont finalement un peu courts. On aimerai quelques lettres en plus pour faire durer l’histoire.