Après avoir réalisé le très bon calendrier de l’Avent de la gamme, nous nous plongeons dans la nouveauté de décembre : la boite Périls en Terre du Milieu. Étant deux grands fans de l’univers de Tolkien, cela fait un moment que nous attendions la sortie de ce nouvel opus. Il s’agit d’ailleurs d’une première dans la gamme : associer un jeu à une œuvre connue. Comme dans tous les escapes, cela peut être à double tranchant : soit on s’y retrouve et on passe un bon moment, soit c’est trop approximatif et on décroche. Surtout qu’il n’est pas simple de s’attaquer à une telle œuvre, qui plus est dans une thématique “fantasy”.
Comme à chaque fois, on retrouve le matériel habituel, mais aussi pas mal d’objets : les cavaliers noirs, les flammes du Rohan, une carte de la Terre du Milieu, l’œil de Sauron. Bref, la boite est bien remplie. Passons à l’histoire, celle-ci nous narre la trilogie bien connue de Tolkien avec, pour départ, Hobbitbourg puis Fondcombe, les mines de la Moria, le Rohan jusqu’à l’arrivée au Mordor. On passe donc par les grands lieux mythiques du roman et des films. La narration est bien plus importante que lors des opus précédents et nous propose un véritable condensé de l’histoire via les grandes lignes de l’épopée en Terre du Milieu. On a eu plaisir à réaliser ce jeu d’un point de vue narratif alors que l’on sait que ce n’est pas le point fort des Exit.
Pour ce qui est des énigmes, celles-ci sont bien intégrées à la thématique puisque vous allez devoir échapper aux cavaliers noirs, puis combattre le Balrog, reforger l’épée d’Isildur, rencontrer Galadriel, puis Gollum, allumer les feux du Rohan ou encore combattre l’araignée géante Arachne avant d’arriver au pied de la Montagne du Destin. Même les cartes “aide” font un beau clin d’œil à l’œuvre. Tout au long du jeu, les énigmes sont plutôt simples, normal pour un niveau débutant, et l’on comprend ce choix, pour qu’un opus lié à une telle licence touche le plus de monde possible, il n’aurait pas été judicieux de proposer un niveau plus complexe. La base du jeu est d’ailleurs liée à l’observation, un peu de pliage comme on retrouve régulièrement, des énigmes propres à la gamme, un peu de destruction du matériel, beaucoup de petits montages à réaliser pour avoir des manipulations simples et efficaces. Le tout agrémenté d’un peu de réflexion et cela donne un opus vraiment agréable en tout point, simple et fluide. Si on chipotait, on aurait aimé une petite énigme en lien avec l’anneau à jeter dans le feu de la montagne du destin pour le final.
Vous l’aurez compris, on attendait beaucoup de cette nouvelle boite et nous n’avons pas été déçus, notamment sur le plan de la narration avec les bons lieux et les bonnes rencontres choisies pour coller au mieux à l’œuvre. Les énigmes sont parfaitement en lien avec cette quête et sont fluides pour que tout le monde puisse y trouver son compte. Rien de bien compliqué en soi, mais on retrouve tout ce qui a fait le succès de la gamme. On espère qu’il y aura d’autres adaptations d’œuvres littéraires ou cinématographiques via cette gamme de jeux. Et pas de panique, si vous ne connaissez rien de l’œuvre, vous pouvez tout de même y jouer.