The Gardens propose des règles simples, extrêmement fluides. Une carte, un déplacement automatique forcé, et puis c’est tout. Aucune ressource à gérer, aucune liste d’actions à retenir et comprendre. Une carte, un déplacement automatique, et puis c’est tout. On peut difficilement faire plus simple que cela. Pas de contraintes, hormis l’emplacement, en haut, au milieu ou en bas.
Et lors d’une manche, on ne peut prendre qu’une carte par étage, pas plus. Mais les cartes, les parcelles n’ont pas besoin d’afficher les mêmes éléments pour être placées l’une à côté de l’autre. On est loin d’un jeu de tuiles « classique » en mode Kingdomino ou le tout récent Maui.
Sur le papier.
Car en vrai, dans les « faits », dans la partie, tout se complique avec les objectifs qui vont permettre de grappiller les points : comment gagner des points avec les statues, les fontaines, les arbres, etc.
Si les règles sont fluides et accessibles, ça se gâte après. Et comme il y a une véritable salade de points, une cacophonie d’objectifs, on perd un peu pied. Ceci ainsi, cela autrement.
The Gardens met certes des règles fluides en place, la multitude d’objectifs variés ralentit la partie. Mais surtout, on a l’impression de faire un peu n’importe quoi, n’importe comment, avec n’importe quelle carte, juste pour grignoter quelques points par-ci par-là.
Sans imposer de contraintes, de difficulté, hormis celle liée à l’étage des cartes, dans The Gardens, on joue en toute facilité, en toute simplicité, mais sans aucune passion. On peut un peu tout faire, n’importe comment. Ni contrainte, ni défi, ni frustration. Et comme le dit l’adage, « pour jouer heureux, jouons frustrés« . Dans The Gardens, c’est tout le contraire.
Rajoutez à cela un matériel moyen, pour ne pas dire… médiocre, et vous obtenez un cocktail « explosif » pour un jeu creux, dépassé. La boîte, pleine de vide, sans aucun espace de rangement ni le moindre sac ou ziplock, fait que tout le matériel tangue, se mélange et s’abîme dans la boîte.
The Gardens, verdict :
Dans les années 90, The Gardens aurait peut-être cartonné. Ou pas. Mais aujourd’hui, avec tant de jeux, et tant d’excellents jeux, The Gardens tombe à plat.
Rajoutez à cela une traduction française… foireuse, qui oublie de traduire certaines phrases, essentielles pour comprendre le jeu, et vous frisez la catastrophe. À notre sens, le jeu cumule trop de défauts pour ne pas finir aux oubliettes des jeux de société légers. moyens. À éviter !