Ne partant pas forcément avec l’esprit totalement ouvert sur ce jeu, c’est une très belle surprise !
On y a joué en solo, à 2, à 3, à 4, en coopération et en semi-coopération. La tension était présente à chaque fois, même en coopération, et c’est une vraie bonne surprise.
Je suis mort plusieurs fois. On a gagné en coopération alors que j’étais mort. J’ai survécu pour perdre car mes objectifs n’étaient pas atteints. Et à chaque fois, j’avais envie d’y retourner. C’est là où c’est très fort.
C’est également la première fois que je joue un concierge… j’ai adoré ! C’est étonnant de voir que certaines critiques laissent entendre que ce personnage, ou le rat de laboratoire aveugle, n’ont pas leur place dans ce jeu… alors qu’ils sont juste très amusants et sortent du classique bourrin.
La première mise en place prend du temps, mais une fois ce premier contact passé, les suivantes sont beaucoup plus rapides.
Bien que je ne sois pas forcément fan des jeux de figurines, celles-ci sont belles et retranscrivent clairement la différence de gabarit entre les humains et les Rôdeurs.
Les rencontres, pas franchement programmées, avec les grosses bestioles agressives peuvent s’avérer mortelles, et la fuite peut être salvatrice. La gestion du bruit est taquine et le passage par les conduits d’aération est intéressant mais extrêmement dangereux.
L’idée de trouver des points faibles à exploiter contre les Rôdeurs est aussi intéressante. Une fois les différentes failles découvertes, il faudra que votre personnage développe ses connaissances des Rôdeurs en utilisant différentes salles et objets pour en profiter.
Le gros point noir se trouve dans les règles :
Il y en a beaucoup, pour être le plus précis possible dans la retranscription des différentes situations. Elles ne sont pas forcément très claires, je pense notamment au système électrique marche/arrêt ainsi qu’aux nacelles de survie. On zigzague entre les lignes, c’est obscur (normal !!!), et on finit par tâtonner sans savoir vraiment si c’est le bon système qu’on a mis en place. Au pire, cela marche quand même. Ou à peu près. Ou pas du tout !
L’aide de jeu sur les différentes salles passe de mains en mains lors des premières parties car il est impossible de se souvenir de chacune de manière précise.
L’ascenseur nous a semblé plus qu’anecdotique. Il monte, il descend lorsqu’il est sous tension et évite ainsi de passer par les escaliers de secours, restant dans l’obscurité quoi qu’il arrive. Bof…
En résumé, si vous êtes adepte des gros jeux tendus, avec un peu de trahison, de surprises et un minutage serré qui ajoute au stress ambiant, avec un univers de science-fiction classique animé par un système qui lui rend hommage, alors Nemesis : Lockdown est fait pour vous !