Pour les gens qui, comme moi, ont grandi dans les années 80, Tetris est un classique du jeu vidéo. Nous y avons passé des heures dessus, d’abord sur Game Boy, puis, plus tard, en réseau avec Tetrinet. Le niveau s’est alors méchamment corsé. Il fallait gérer les blocs envoyer par les adversaires, en plus des blocs du jeu. Et réussir à être plus rapide, et plus malin que les autres. On retrouve un peu tout ça dans Number Drop.
C’est donc cette ambiance survoltée que cherche à reproduire Number drop (la rapidité en moins). “Retro roll and write“, Number drop joue sur la nostalgie, avec un concept simple mais efficace.
Chaque personne à la table va chercher à remplir au mieux une grille de 14 x 7 case. Et tout ceci en effectuant des combinaisons. Des suites ou des égalités.
La contrainte ? Les formes sont tirées aléatoirement, ainsi que les chiffres qui les composent. Et comme dans Tetris, les formes doivent « tomber » dans la grille. Mais elles restent ensuite entières, elles ne disparaissent pas.
À chaque tour, une personne va lancer les cinq dés : un pour la forme et quatre pour les chiffres (de 1 à 7) qui vont la composer. Chaque personne va alors placer la forme sur sa grille, en mettant les chiffres dans l’ordre souhaité.
Une fois la forme placée, on peut valider une et une seule combinaison par tour. Les combinaisons sont formées de cases adjacentes qui sont soit égales, soit forment une suite. La première personne qui a validé deux combinaisons de même valeur à son tour, si les dés lui sont propices, peut envoyer une forme à tous les autres à la table qui n’ont pas validé leurs 2 combinaisons. De quoi mettre des bâtons formes dans le jeu et augmenter ainsi l’interaction.
Le jeu s’arrête quand une a dépassé la 11e ligne de la grille. On compte alors les points, avec des bonus par ligne complète, des malus pour les blocs au-dessus de la ligne indiquant Game Over, et des points pour les combinaisons validées.
Number Drop, verdict :
Comme dit précédemment, Number drop joue sur la nostalgie de nos années Tetris. Et ça marche. Un mélange de Tetris et de Yahtzee, qui aura aussi occupé un certain nombre de nos soirées, le tout dans des couleurs pastel.
Un petit bémol toutefois dans les règles. Et en particulier dans la présentation du décompte. L’explication n’est pas très claire en français. En anglais, elle l’est toutefois plus limpide. Un comble pour un jeu créé par un éditeur et deux auteurs francophones ! Idem pour le mécanisme de « slide », caché tout au fond de la dernière page. Parce que oui, on peut slider, en fait.
Number Drop est un roll and write efficace, qui titille la fibre nostalgique. Quelques petits défauts qui font à peine baisser la note, mais n’enlèvent pas le plaisir de jouer.