Le pitch : « Volez le meilleur butin pour l’échanger contre les plus belles œuvres d’art, et complétez vos collections afin de gagner le plus de points à la fin de l’échange de minuit.«
On incarne des voleurs, et on doit voler le plus de butins, vite, avant les autres, pour compléter ses collections et les revendre ensuite à de receleurs.
Midnight Exchange est composé de deux phases, hachées : une phase de vitesse, en simultané, pendant laquelle on se rue sur les tuiles, phases cachées, au centre de la table, avant les autres, puis une phase pendant laquelle on place, utilise ses jetons obtenus.
Jeu de rapidité, d’observation, mais pas que. Il va falloir bien choisir, puisqu’on est limité à six tuiles, donc on ne peut pas tout prendre, juste pour bloquer les autres. Et les tuiles sont séparées en trois couleurs. Celle de départ, puis une autre qu’on peut prendre si on a pris la clé nécessaire, puis l’autre, enfin. Malin !
Une fois cette phase, frénétique, passée, on rentre dans un moment plus calme, pondéré, pour savoir quel jeton placer où pour débloquer quel objectif avant les autres.
Le jeu est très bon, mais pour être honnête avec vous, j’ai toujours un peu de peine avec ces jeux à deux phases, hachées, clivées, qui finissent par ralentir la partie, et parfois la plomber. On s’amuse dans une, moins dans l’autre, avec le risque de ne pas s’amuser, du tout.
Midnight Exchange est un bon jeu, certes, mais pas un jeu incroyable non plus. Il rejoint la cohorte de ces jeux sympa, qui gonflent catalogues et étagères, sans déchaîner passion ni exaltation.
Un jeux frénétique malin, aux deux phases hachées qui finissent par enliser la partie.