Après de nombreuses parties et des discussions au sein de la rédaction, une vérité s’impose : Tangram City est l’incarnation parfaite de l’indifférence ludique. Un jeu qui ne suscite ni amour ni haine – juste un haussement d’épaules. Poli.
Dans un an, Tangram City rejoindra cette longue liste de jeux dont on se dit : « Ah oui, je l’ai… quelque part ». Ni assez mauvais pour être mémorable, ni assez bon pour être inoubliable, il incarne cette médiocrité dorée qui est peut-être le pire défaut pour un jeu de société : l’insignifiance.
La véritable tragédie ? Ce n’est pas tant que Tangram City soit un mauvais jeu. C’est qu’il ne soit… rien du tout. Un exercice de style sans passion, un passe-temps sans saveur, une expérience sans empreinte. Dans un monde ludique qui regorge de pépites mémorables, c’est peut-être là le plus grand échec.
Tangram City, ou quand la plus belle démonstration qu’avoir toutes les bonnes pièces ne suffit pas à créer un bon jeu. Le verdict final : à prendre ou à laisser (plutôt à laisser…).
Bof bof.