Kingdomino

Edité en 2016 par le studio BLUE ORANGE, Kingdomino s’est rapidement illustré dans l’univers ludique jusqu’à devenir un best-seller. Vainqueur du Spiele des Jahres en 2017, il s'est vendu depuis à plus d’un million d’exemplaires dans le monde.

Lors de la remise du Gioco dell’Anno 2017, le jury du concours décrit Kingdomino comme un plaisir ludique "facile à comprendre et à jouer, simple à expliquer et soigneusement illustré".

Le but du jeu est de connecter astucieusement – et selon certaines règles de connexion évidemment ! - des dominos pour former un royaume de 5 cases par 5 cases. Mais pas n’importe lequel ; le royaume le plus prestigieux.

L'auteur, Bruno Cathala, décrit Kingdomino comme un jeu de draft et de placement "taquin". Et on comprend vite pourquoi. Si piocher dans la draft le domino le moins rentable permet au joueur de choisir son domino en premier lors du tour suivant, prendre le domino le plus intéressant le contraindra à l’inverse à choisir en dernier. La mécanique de jeu nous amène donc à envisager chaque tour comme un choix qui engage la suivant.

Lisez simplement la manière dont il commente cette mécanique : "Plus la partie avance, moins il y a de choix et plus ceux-ci deviennent cruciaux. Ce qui conduit à une tension palpable, qui monte crescendo tout au long de la partie. Le jeu n’est pas linéaire, on peut discerner un début, un milieu, et une fin, créant naturellement un semblant d’arc narratif, même sur une mécanique totalement abstraite. Des éléments particulièrement intéressant lorsque l’on souhaite conserver l’intérêt des joueurs jusqu’au bout de la partie."

Bref, une petite boîte royale sculptée par un amoureux du jeu !

Lire l'avis complet sur le site de L'Esprit Marmaille : http://lesprit-marmaille.fr/kingdomino

Un immense jeu dans une petite boite ! Voilà l’essentiel de ce que l’on peut dire sur le déjà classique KINGDOMINO. En très peu de temps, KINGDOMINO a envahit les ludothèques des joueurs occasionnels comme des joueurs plus experts, tant il réunit de qualités adaptables à tout type de joueurs. Et c’est d’ailleurs ce qui constitue sa grande force. Rapide, il peut se joueur de manière légère en enchainant les tours de jeu sans trop se poser de questions, mais il peut prendre une toute autre forme si l’on commence à penser aux conséquences de chacun de nos choix sur notre royaume mais surtout sur ceux des autres joueurs. KINGDOMINO se révèle alors très tactique, taquin et très très malin. Les choix peuvent devenir cornéliens et la magie opère presque immédiatement. Et pourtant, je faisais partie des moins « convaincue » par son succès mais je dois avouer que son efficacité m’a embarqué de manière instantanée. Les illustrations très chaleureuses et soignées contrebalancent la possible ambiance mécanique « frisquette » autour de la table, en réchauffant l’atmosphère. KINGDOMINO est un indispensable, auquel on revient sans cesse, et sans jamais se lasser de son coté faussement naïf, fortement tactique et minimaliste. Diverses versions et extensions existent, apportant toutes quelque chose de nouveau et de rafraichissant, mais je lui préfère sa pureté originelle. Un jeu à mettre entre toutes les mains de manière urgente.

classique Bruno Cathala. Mais un classique que je n'avais pas.

Un jeu simple, efficace, rapide.

Il reprend le principe des dominos. Les joueurs contrôlent un royaume. Ils vont le constituer pour le former en 5*5 de sorte à avoir le plus de points. Un petit jeu stratégique.

On a enchaîné les parties. Il est accessible aux plus jeunes. Un jeu agréable.

Sympathique petit jeu, ses règles peuvent s’énoncées en quelques phrases (V. mon collègue juste au-dessus). Du coup il est accessible à tous très rapidement. Le matériel est simple et coloré et le jeu ne prend qu’un petit quart d’heure (non, la boîte ne ment pas !). Mais derrière cette simplicité, on peut développer une bonne stratégie de pose et surtout on doit sans cesse se confronter au choix entre qualité du domino et initiative sur le tour d’après. Un bon côté calculatoire sur les dominos restants ravira les joueurs dit « expérimentés ». Notons que cette possibilité est assez tronquée à trois joueurs où plusieurs tuiles (dominos) seront absentes. Mais pour moi, le nec plus ultra, ce sont les parties à deux joueurs. Là votre royaume atteint les bonnes dimensions de sept sur sept (24 dominos et votre château) et chaque joueur joue avec deux jetons « roi » et aura ainsi deux choix de tuiles sur les quatre de la manche. La tension est succulente et les choix cornéliens… en seulement 15 minutes (bon ok, 20 minutes si vous jouez avec moi), c’est brillant.

Kingdomino revisite la pose de domino avec une mécanique qui est un modèle de simplicité et de fluidité, tout en offrant de belles prises de décisions.
Le jeu va se dérouler en 12 rounds, pour les 12 dominos que chaque joueur va être amené à récupérer. Au début d'un round, on révèle autant de dominos qu'il y a de joueurs dans la partie, et ces dominos seront placé sur la table selon l'ordre numérique inscrit au dos. Ensuite, les joueurs poseront tour à tour leurs ouvriers sur le domino de leur choix.
Lors du round suivant, c'est la position des dominos choisis par les joueurs qui vont déterminer l'ordre de jeu. Celui qui aura sélectionné le domino le "moins intéressant" se repositionnera en premier sur les nouveaux dominos.

Les dominos récupérés serviront à construire votre territoire. Si le premier domino doit être placé adjacent à votre château, les suivants n'auront qu'à respecter une adjacence d'un type de terrain, et ne pas s'étendre à un territoire de plus de 5x5 cases. Attention donc à anticiper cette forme, au risque de ne pas pouvoir placer vos derniers dominos.

Les points se marquent selon une formule simple, à savoir la valeur additionnée des bâtiments sur un même type de terrain contigu, multiplié par la taille du-dit terrain.

J'ai été soufflé par le plaisir ludique qui ressort d'un petit jeu, aux règles simples et rapidement comprises. Le jeu est rapide, nerveux, mais très loin d'être dénué de réflexion. La pose de domino et la recherche d'optimisation offre un plaisir comparable à celui que je trouve en jouant à Patchwork.